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Lettres du P. Henri Planchat

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M. Erdeven, ancien membre <strong>du</strong> Comité <strong>du</strong> patronage est en difficulté financière et d’emploi; Mlle Erdeven est<br />

responsable d’un patronage (cf Lettre <strong>du</strong> 22 décembre 1863)-- M. Derny est gêné de vous transmettre toute la<br />

liste des frais; mes entrailles crient de faim! -- Le Père Supérieur , c’est Jean-Léon Le Prevost.<br />

Monsieur et cher Président<br />

Charonne, 30 novembre 1870<br />

(fête de S. André)<br />

Vous connaissez sans nul doute M. Erdeven, l’un des membres les plus actifs <strong>du</strong> Comité <strong>du</strong> patronage<br />

au temps de M. Bourlez, avocat vraiment chrétien, maintenant père d’une nombreuse famille.<br />

Mlle Erdeven est la cheville ouvrière de toutes nos quêtes aux portes des églises; la lettre d’elle ciincluse<br />

est un rappel pénible à mon cœur. La fin d’année n’apporterait-elle pas au secrétariat un surcroît de<br />

travail pour lequel on pourrait utiliser M. Erdeven? Connaîtriez-vous pour ce digne confrère quelqu’autre<br />

occupation? Il demeure 3, rue Barbette.<br />

Merci mille fois de vos 500 Petites Lectures et des Almanachs pour l’ambulance.<br />

Je ne sais si M. Derny ose vous présenter la modeste note hebdomadaire pour les quelques frais, par<br />

vous acceptés, de l’ambulance? Plus d’une fois, par suite de la discrétion excessive, ce me semble, de M. Derny,<br />

ces frais sont retombés sur moi. Or je succombe sous mes charges, surtout à l’approche de nos 110 Premières<br />

Communions, plus de 50 renouvellements, (retraite par l’Abbé Girodon, confesseurs allemands, italien, etc. à<br />

héberger!)<br />

Je ne sais s’il a été question, vendredi, au Conseil, <strong>du</strong> fourneau portatif pour soupe aux patronnés que<br />

je nourris chaque jour. Je ne doute que le Père Supérieur ne m’autorisât à prendre sur les 200 f. déposés à<br />

Vaugirard pour notre unique réserve de nourriture, le tiers de la dépense. Le temps presse pour ces<br />

soulagements; je le sens à mes propres entrailles.<br />

Tout vôtre ...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

326 - à M. Decaux<br />

M. BLOUD en est toujours au même point avec moi pour le culte.<br />

Un malenten<strong>du</strong>: <strong>Planchat</strong> -- Président; -- un changement de règlement s’impose. -- L’abbé de Broglie est une<br />

aide bien précieuse; nos retraites préparatoires. -- Visites de nuit aux environs <strong>du</strong> champ de bataille.<br />

Monsieur et cher Président,<br />

Charonne, 5 décembre 1870<br />

(7 ème jour de la neuvaine de l’Immaculée Conception)<br />

Je ne reviendrai pas sur ce que peut avoir de fâcheux pour le respect dû au caractère sacerdotal votre<br />

petit mot d’hier au départ. Ce n’était pas au prêtre, c’était à l’homme que votre avertissement s’adressait; or<br />

l’homme averti a besoin de l’être et en somme plus que d’autres.<br />

J’ai seulement à éclaircir un malenten<strong>du</strong> résultant de la brièveté de notre entretien.<br />

J’ai dit: le règlement à l’ambulance (en ce qui nous concerne) est mal fait; le directeur est par trop<br />

omnipotent; l’aumônier n’y a pas la place réclamée pour le bien des âmes. Un changement est nécessaire! Vous<br />

avez compris un changement de directeur, j’entendais un changement de règlement.<br />

Nous l’étudierons ce changement par rapport à l’exactitude de la prière, par rapport aux règles pour<br />

l’assistance à la messe, etc. etc. De cette étude faite vendredi en petit Conseil de Communauté de Ste-Anne, il<br />

résultera pour la consolation religieuse des blessés un avantage, nécessaire à poursuivre, et que vous désirez<br />

comme nous.<br />

Le diable voudrait prendre sa revanche <strong>du</strong> bien que fait ici le bon Abbé de Broglie; il était en<br />

particulier mécontent de notre belle neuvaine et de notre belle adoration de l’Immaculée Conception. Le diable<br />

en est ré<strong>du</strong>it à la ressource des malenten<strong>du</strong>s. Plus puissante que les misères de caractère et de surcharges humaines,<br />

la douce influence de Marie conçue sans péché dissipera les malenten<strong>du</strong>s.<br />

Je vous serais reconnaissant de vouloir bien:<br />

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