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Je vous serai reconnaissant d’une prompte réponse, car une lettre écrite, il y a huit jours pour le<br />
même objet, n’est point parvenue, faute d’avoir été affranchie.<br />
99 - à la Société St Régis<br />
Tout à vous...<br />
l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />
Grenelle, le 8 octobre 1859<br />
Vigile de S. Denis<br />
8 ème jour <strong>du</strong> mois des SS. Anges<br />
Prière d’inscrire et de presser (la future a, <strong>du</strong> premier lit, une fille de 15 ans) le mariage projeté<br />
PRUDHOMME (Joseph) et REGNIER Célestine (veuve SAUDRAS).<br />
Ne pas oublier de réclamer au futur, avant l’envoi <strong>du</strong> paquet à la mairie, sa permission militaire pour<br />
le mariage.<br />
l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />
100 - à la Société St Régis<br />
Cf. lettre <strong>du</strong> 20 juin 1859; vous vous étiez chargé d’écrire!<br />
Monsieur,<br />
Grenelle, le 8 octobre 1859<br />
Vigile de S. Denis,<br />
8 ème jour <strong>du</strong> mois des SS. Anges<br />
Voilà qu’en repassant les papiers pour rédiger l’acte de mariage DEMEULIN et FERCOT, on cherche<br />
en vain la permission que vous étiez chargé d’obtenir <strong>du</strong> Colonel pour devancer d’un mois la libération<br />
définitive.<br />
Auriez-vous oublié ce papier, ou l’auriez-vous reçu tout récemment et remis à l’envoyé, pensant que<br />
la troisième publication était demain?<br />
Dispense obtenue de cette publication, le mariage devait se faire aujourd’hui; il se ferait encore, si<br />
vous aviez la pièce.<br />
101 - à M. Léon Gossin<br />
l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />
Vaines recherches pour obtenir le consentement des parents. -- Peut-on établir un acte de notoriété de disparition<br />
de ces parents? -- Onze ans de vie commune.<br />
M. et cher confrère en s. Vincent,<br />
Grenelle, le 18 octobre 1859<br />
18 ème jour <strong>du</strong> mois des SS. Anges<br />
Le couple LEDUC et CAPLAIN s’est déjà présenté à la Société S. Régis sur ma recommandation, il<br />
y a quatre ans environ. Vous lui dites alors de faire préalablement toutes recherches nécessaires pour découvrir<br />
la mère de la future.<br />
Plusieurs lettres écrites, soit par Le<strong>du</strong>c, soit par moi, tant au Maire qu’au Curé, obtinrent pour unique<br />
réponse: “la veuve Caplain a disparu <strong>du</strong> pays”.<br />
N’y a-t-il pas là lieu à un acte de notoriété de disparition, comme dans le mariage MERLOT et<br />
DORIVALLE, légalisé à Grenelle par ce moyen et par votre entremise le 7 juillet de cette année, en des<br />
circonstances identiques ? [voir lettre <strong>du</strong> 4 novembre 1856]<br />
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