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Lettres du P. Henri Planchat

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345- à l’abbé Gœury<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Le Siège de Paris est terminé; les communications reprennent avec l’extérieur. -- Une supplique à l’Evêque de<br />

St-Brieuc et une demande d’aide, une quête à faire pour soulager nos détresses: “je perdrais courage!”. -- Votre<br />

prompt retour est souhaité!: l’abbé Gœury semble encore à Guingamp, en Bretagne..<br />

Monsieur et cher ami,<br />

Paris, le 8 mars 1871<br />

(8 ème jour <strong>du</strong> mois de S. Joseph)<br />

Une des premières lettres que j’ai écrites à la réouverture des communications vous était adressée; qui<br />

sait si elle vous est parvenue. En vous envoyant celle-ci, je me permets d’y joindre deux demandes de service:<br />

1° de vouloir bien faire parvenir à l’évêché de St-Brieuc la supplique ci-jointe. Vous aurez pour cela<br />

quelques bonnes occasions, vous pourrez sans doute trouver quelques bonnes recommandations à l’appui de la<br />

supplique, dont je vous prie de vouloir bien prendre connaissance;<br />

2° je vous serais reconnaissant de vouloir bien essayer dans votre entourage une petite quête pour la<br />

profonde détresse de notre œuvre et de la Communauté de Charonne, toute entière à ma charge. Je ne sais plus<br />

vraiment que devenir et sans mon inaltérable confiance dans le bon saint Joseph, je perdrais courage. Je n’ai<br />

guère pu encore acquitter plus de la moitié des dettes de nos 125 Premières Communions et de nos 75<br />

retraitants, renouvelants <strong>du</strong> 15 décembre 1870, et voilà une centaine de Premières Communions qui se dressent<br />

devant nous pour la semaine de la Quasimodo [16 avril 1871].<br />

Toutes les personnes de notre entourage restées à Paris ont été sollicitées deux et trois fois.<br />

Le reste de nos bienfaiteurs, et c’est la grande majorité, n’en finit pas de revenir à Paris. A l’intention<br />

de la petite quête, je me permets de la solliciter à Guingamp, où vous pouvez parler de nos travaux et sacrifices<br />

pour les mobiles des Côtes-<strong>du</strong>-Nord; (voir la lettre à Monseigneur. Je vous adresse sous bande quelques<br />

notices).<br />

Nous prions chaque jour ici pour votre heureux et prompt retour. Ne nous oubliez pas de votre côté au<br />

saint autel; demandez surtout le prompt retour en de bonnes conditions <strong>du</strong> grand nombre de nos jeunes gens<br />

éloignés de nous par les diverses levées militaires et plus encore par la garde nationale.<br />

Tout à vous dans les Sacrés Cœurs de Jésus, de Marie et de Joseph<br />

346 - au Frère Du Garreau<br />

206<br />

Mon cher ami,<br />

Pourriez-vous, en gardant la lettre ci-incluse, remettre 50 f. au porteur?<br />

Cela me rendrait bien service.<br />

Votre ami et frère en N. S.,<br />

XII - LA COMMUNE DE PARIS<br />

(18 mars - 28 mai 1871)<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, aumônier<br />

Charonne, onzième jour <strong>du</strong> mois de S. Joseph 1871<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, aumônier

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