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Lettres du P. Henri Planchat

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M. le Curé,<br />

Charonne, 17 novembre 1864<br />

Voici un cas bien embarrassant. A vous de le décider.<br />

Mme Veuve Sue, demeurant sur votre paroisse, avenue Daumesnil, Impasse Guillaumot, 3, s’était, sur<br />

mon conseil, décidée à un grand sacrifice: à remettre à l’école, pour sa première Communion, son petit Louis,<br />

travaillant depuis 8 ans. Elle avait compté sur l’affection des aînés pour leur petit frère. Ils ne pensent plus qu’à<br />

s’amuser.<br />

N’y aurait-il pas moyen d’aider un peu Mme Sue pour son loyer et pour la nourriture de Louis,<br />

jusqu’à l’époque de la première Communion de S. Antoine, afin que cet enfant soit plus soigneusement préparé<br />

et communie à sa paroisse?<br />

Il a onze ans et demi; ou bien faut-il, contre nos règles qui fixent douze ans et demi, le préparer pour<br />

la première Communion <strong>du</strong> Patronage?<br />

212 - à M. Cauroy<br />

Votre enfant en N. S.<br />

Le Père jésuite confirme notre perception: vous avez une vocation ecclésiastique.<br />

Mon bon Joseph,<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Vaugirard, 22 novembre 1864<br />

(Ste Cécile)<br />

Si j’avais mesuré l’empressement de ma réponse au plaisir que me faisait votre bonne et naïve<br />

confidence, je vous aurais écrit poste pour poste.<br />

Oui, mon cher enfant, c’est un trait de lumière, venu <strong>du</strong> ciel même, que cette exhortation si vive <strong>du</strong><br />

bon Père jésuite à des sentiments nobles et purs. Cette véhémente impulsion que le Père s’est senti inspiré de<br />

vous donner, prouve que, <strong>du</strong> premier coup, il reconnaît en vous ce que nous avons constaté, -- vous suivant<br />

depuis votre enfance -- une vocation ecclésiastique.<br />

Y manquer, si en définitive elle est réelle, serait en effet mettre en danger votre salut. Or ce serait y<br />

manquer, ce serait dévier de la route tracée par la Providence qui vous a pris au milieu des pauvres pour les<br />

servir, que de s’arrêter à de basses pensées d’intérêt ou d’amour--propre susceptible. Dieu vous a fait voir clairement<br />

le danger; il vous en préservera. Priez-le pour moi et pour M. Myionnet. -- Vous lui écrivez, je pense, pour<br />

la Saint-Clément -- .<br />

Mille choses à tous ces Messieurs de Metz.<br />

Mon affectueux respect à MM. Risse et Gauffriau.<br />

Votre père bien dévoué en N. S. ,<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Surtout soyez fidèle à vos résolutions de bien respecter tous vos maîtres et de ne manquer aucune de<br />

vos communions. Notre Père Supérieur, sachant que je vous écris, me charge de vous dire qu’il vous embrasse<br />

et vous bénit.<br />

213 - à M. Decaux<br />

M. Veilleux est Président local de la Conférence S. V. de P.-- Une demande d’aide spirituelle et financière. --<br />

L’abbé Gœury, prêtre breton, aidera dans les Patronages, surtout à Charonne.<br />

M. et cher Président,<br />

Charonne, 26 novembre 1864<br />

11 heures 1/2 <strong>du</strong> soir<br />

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