L'ARTT RELIGIONN

1866 LA RELIGION PALÉOLITHIQUE
reposaitt sa tête étaient roug-ies par le peroxyde de fer. La
sépulturee des négroïdes contenait de la poudre roug-e dans le
blocag-e,, autour de la tête et par places sur le squelette du
jeunee homme; par contre,la vieille femme de la même sépulturee
ne présentait aucune trace rouge, sauf sur ses deux
bracelets;; mais là, celle couleur devait provenir du peroxyde
dee fer répandu sur le jeune homme (i).
Lee cadavre de Paviland avait été saupoudré d'oxyde de
ferr qui teignait la terre et le mobilier funéraire et en quelquess
endroits formait couche à la surface des ossements (2);
c'estt à cette particularité qu'est dû son nom de Dame
roug-ee (lied Ladij) (le cadavre est d'ailleurs probablement
masculin)..
Lee squelette et quelques objets de la sépulture de Brno
étaientt partiellement teintés de rouge (3). A Cro-Magnon, le
crânee et le fémur du vieillard étaient rougis au contact de
fragmentss d'hématile, onctueux au toucher, qui les avoisinaient;;
la coloration est encore visible sur ceux des os (conservéss
au Muséum de Paris) qui n'ont pas été lavés (4). Le
squelettee de la Klause était complètement entouré d'une
grandee masse de poudre rouge (5). A Chancelade, une
couchee de peroxyde de fer répandue sur tout le squelette
avaitt coloré les ossements d'une teinte rouge brique et sur
certainss points violacée. « Cette couche ocreuse, ajoute
Hardy,, n'était pas limitée à la sépulture et se trouvait, sur
toutt le même horizon, dans toute l'étendue de la station;
maiss le peroxyde de fer était en plus grande abondance
auprèss du squelette humain et il n'est pas impossible que
danss l'une des inondations dont la station gardait les traces,
cee fer dilué se soit répandu un peu partout » (6). Le squelettee
des Hoteaux était enveloppé d'ocre rouge, mélangée en
(1)) lbid., p. 41 et 2G0-2C2.
(2)) lbid., p. 304.
(3)) BOULE, Les hommes fossiles, p. 2G8
(4)) Grim., t. II. p. 304; Altam., p. 120
(5)) VA., t. XXV, 1914, p. 261-262.
(0)) HARDY, La station quaternaire de Raymonden, Paris, Leroux, 1891, p. 50