L'ARTT RELIGIONN

CONCLUSIONSS
Less résultats essentiels qui nous semblent se dég-ager,
avecc le maximum de vraisemblance, de l'analyse et du rapprochementt
des faits relatifs à l'art et à la religion paléolithiquess
peuvent se résumer en quelques lignes.
Less sépultures témoignent que, dès le début de l'âge du
Rennee et même sans doute dès le Moustiérien, les défunts
étaientt considérés comme conservant après la mort une sorte
d'existencee analogue à leur vie terrestre, dans laquelle ils
continuaientt à entretenir avec les vivants des relations que
less rites funéraires avaient pour but de rendre aussi favorables,,
ou tout au moins aussi peu dangereuses que possible.
L'Hommee d'alors croyait donc d'une part à une survivance
dess morts, d'autre part à l'efficacité de certaines pratiques
destinéess à agir sur eux.
Less exemples infiniment vraisemblables d'envoûtement
soitt par blessures effectivement faites à des simulacres d'animaux,,
soit par représentation graphique de ces blessures,
donnentt à penser que l'Homme croyait également possible,
auu moins à l'époque magdalénienne, d'exercer par des opérationss
appropriées une influence sur les animaux. Il est probablee
que l'utilité constatée des déguisements de chasse a
entraînéé la croyance à une vertu magique des déguisements
ett des masques, qui sont devenus ainsi l'attribut des sorciers.
Surr la nature des opérations de ceux-ci, toute indication fait
défaut.. En particulier, la magie sympathique, la croyance
quee la représentation d'un être confère par elle seule une
dominationn sur cet être à l'auteur ou éventuellement au pos-