L'ARTT RELIGIONN

2166 LALA RELIGION PALÉOLITHIQUE
discuterr cette interprétation, de disting-uer deux sortes de
danses,, |à savoir les danses g-ambadées, à mouvements violentss
des membres, en particulier des jambes, et les danses
pluss graves, analogues à nos danses de caractère. En ce qui
concerneconcerne d'abord celles-ci, c
n'estt pas l'altitude donnée aux
membress dans la représentation
quii permettra de considérer les
personnag-ess comme dansant
plutôtt que comme marchant ou
«« passant », c'est-à-dire figurés
danss une attitude neutre; il faudraa
donc que quelque autre
caractèree de l'imag-e permette
dee conclure à une activité cérémonielle..
C'est ainsi que la questionn
se pose en termes précis
pourr le célèbre ensemble de
figuresfigures de Cogul (fig-. 116).
Objectivement,, il comprend
neuff femmes réparties en deux
_.. ' _. groupes, l'un de cinq à g-auche,
Fig.. US. — Figures féminines, „ , l . .
dontt l'une soulève un objet qui 1 autre de quatre à droite d'une
Viejaa à Alpera, province d'Al-
aa l'air d'une idole (Abri de la figure masculine, et leur réu-
bacete,, Espagne).
Echellee : 3/16 (d'après BRKUIL).
nionn autour de celle-ci est la
seulee raison qui autorise à parlerr
d'une scène relig-ieuse : la
fig-uree virile représenterait soit un sorcier, soit peut-être,
pourr tenir compte de sa petite taille, une idole à qui s'adresseraitt
la cérémonie. Il faut donc examiner soigneusement si
laa réunion des dix figures correspond réellement à un groupe
voulu,, ou s'il n'y aurait pas simplement juxtaposition fortuite,,
comme il s'en présente précisément des exemples sur
lee panneau qui nous occupe. La dame n° 7 oblitère un
petitt animal roug-e uni certainement plus ancien, dont elle
nee laisse subsister que l'arrière-train. Sous les dames 3, l\