Le ravin des tenebre..

Le ravin des ténèbres 180/809
regardiez, les fillettes, vieux bouc ! Mais, comme je
disais, à propos d’uriner, il va falloir demander un
bassin bientôt, maintenant qu’on nous a enlevé
toute notre tuyauterie… et pas question pour moi
de quitter la chambre quand vous pissez. Je n’ose
pas vous quitter, il fait noir là-bas et j’ai peur de ne
plus vous retrouver. Alors mieux vaut s’habituer à
ce genre de choses… ou bien vous me renvoyez à
jamais dans les ténèbres extérieures… ou bien
vous vous faites péter votre vessie toute neuve.)
(Bon, Eunice, vous avez gagné.)
(Vous aurais-je encore offensé, patron ?)
(Eunice, vous ne m’avez jamais offensé. Parfois
vous m’avez surpris, parfois étonné… et souvent,
vous m’avez ravi. Mais vous ne m’avez jamais
offensé.)
(Bien, Monsieur ! Je veux dire « mademoiselle
Smith », chérie. Mademoiselle Smith ! Quelle crise
de fou rire quand j’ai entendu ça pour la première
fois. Mais j’aime ce nom puisqu’il nous désigne
toutes deux. Dites voir, Rosen est un type
formidable, il met plus de dynamite dans son
baisemain que certains en vous pelotant les
fesses.) (Chérie, non seulement vous êtes une
petite cochonne ; mais vous sortez de la question.)
(Comment m’empêcher d’être une cochonne