Le ravin des tenebre..

Le ravin des ténèbres 798/809
M. Barnes murmura : « Adorable !
— Toute gonflée et grasse maintenant, c’est
pour ça que je m’habille ainsi. Vous auriez dû voir
Eunice… la première Eunice, ma bienfaitrice, au
mieux de sa forme ravissante… avec tout ce qu’il
faut pour le faire voir.
— Je dis quand même que vous êtes adorable.
Je crois qu’il vaudrait mieux nous arrêter… Ma
salle d’attente est bourrée. Et vous avez presque
quatre heures d’examens divers avant de passer en
quarantaine. Si vous voulez aller à Andes Port avec
votre médecin personnel, vous feriez mieux de
partir tout de suite.
— Bien, Mathieu. Je vous aime – pour dix pour
cent – et je vous aimerai encore sur la Lune. À
intérêts composés. Je passe par cette porte ?
— Vous passez par là et vous suivez les flèches.
Adieu, Eunice. Prenez bien soin de vous. »
(Patron, c’était bien ou moche ? Est-ce nous
qu’il embrassait ou un milliard de dollars ?) (Il m’a
semblé – encore que je ne sois qu’un élève à côté
de vous, mes deux coquines – que ce jeune homme
a commencé par embrasser un milliard de
dollars… et qu’il a fini par embrasser Jeanne. Et
fort bien. Mes chéries, je crois que mes instincts
animaux ont été fortement remués par tout ça.