Le ravin des tenebre..

Le ravin des ténèbres 310/809
savez comment je suis, question d’honoraires…
— Oui… un vrai chacal.
— Ne l’écoutez pas, frère Schmidt. J’établis mes
honoraires à la tête du client : ils vont du
minimum à des chiffres astronomiques. Cette
affaire, j’avais commencé par la refuser, alors j’ai
exigé une provision avec bon nombre de zéros plus
une indemnité journalière de voleur de grands
chemins… et Parkinson a payé rubis sur l’ongle.
Par l’intermédiaire de M me Seward… mais l’origine
des fonds ne faisait aucun doute. La question se
pose : Parkinson continuera-t-il à payer… et ira-til
jusqu’à louer les services de ses voisins perceurs
de coffres-forts pour aboutir à ses fins ? Je l’ignore
d’autant plus que ce n’est pas son argent… mais
celui de sa belle-mère.
— Je n’en sais pas davantage, intervint Jake,
mais je pose toujours en principe que mon
adversaire peut tricher si ce n’est pas moi qui
coupe. Je vais réunir toutes les preuves possibles
aussi vite que je pourrai. Navré, Jeanne, j’aurais
dû prévoir ce coup-là… je me fais vieux. » (Ce n’est
pas vrai. Dites-le-lui, patron.)
Jeanne Eunice lui caressa la main : « Jake, vous
ne vous faites pas vieux et il n’y avait pas de raison
de prévoir ce coup. Messieurs, laissez-moi vous le