Le ravin des tenebre..

Le ravin des ténèbres 215/809
Elle lui dédia le plus joli sourire d’Eunice, celui
à faire damner un saint. « Voilà qui est bien. Et
vous êtes le bienvenu à toute heure, docteur,
professionnellement ou comme ami. Ce que
j’espère de vous. Demandez simplement d’abord à
l’infirmière si je suis prête à recevoir un monsieur.
Une toute petite chose… mais qui fait tant
plaisir…» – elle se souleva sur un coude et le
regarda, mettant en valeur sa chemise de nuit
“décente” – «…de ces petites choses, comme le
rouge à lèvres. » Elle s’humecta les lèvres. « Ça me
fait tout drôle d’en mettre. Est-il mis proprement ?
Fait-il bien ?
— Vous êtes adorable ! »
(Annulez et effacez… changez satyre en pute.
Vous êtes une vraie pute, ma chérie. Où est votre
carré de macadam ?) (La ferme, sœur putain. Je
n’ai pas fini de le chauffer.) « Eh bien, merci,
monsieur ! Alors maintenant, dites-moi pourquoi
je ne peux pas prendre un bon bain moussant,
pour me sentir adorable sans qu’on ait besoin de
me le dire. Je suivrai vos ordres docteur, mais
j’aimerais les comprendre. Pouvez-vous me dire
pourquoi sans user de mots savants ?
— Eh bien, Jeanne… c’est à la baignoire que j’en
ai. On n’imagine pas le nombre de gens qui se