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Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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donné <strong>de</strong>s estimations comprises entre 5 <strong>et</strong> 500. Il est très rare <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s<br />

valeurs <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te amplitu<strong>de</strong> dans les étu<strong>de</strong>s épidémiologiques, à l’exception <strong>de</strong><br />

celles concernant les agents viraux. Elles corroborent fortement le rôle du HPV dans<br />

l’étiologie du cancer du col invasif.<br />

D’autres arguments en faveur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te association proviennent <strong>de</strong> l’histoire<br />

naturelle <strong>de</strong> la maladie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’épidémiologie moléculaire. L’infection par HPV<br />

précè<strong>de</strong> l’apparition <strong>de</strong> la tumeur. Les facteurs <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> l’infection par HPV sont<br />

similaires à ceux du cancer cervical. Au niveau moléculaire, le rôle <strong>de</strong>s antigènes<br />

viraux spécifiques n’est pas le même pour les verrues <strong>et</strong> les cancers. Le HPV à un<br />

eff<strong>et</strong> promoteur sur la prolifération cellulaire, il est inducteur d’instabilité<br />

chromosomique <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> l’immortalisation cellulaire in vitro.<br />

En outre, <strong>de</strong>ux oncoprotéines, E6 <strong>et</strong> E7, interfèrent sur les fonctions normales<br />

<strong>de</strong>s régulateurs cellulaires négatifs, p53 <strong>et</strong> pRB. Certains cofacteurs peuvent<br />

intervenir, y compris les hormones telles que les glucocorticoï<strong>de</strong>s ou la<br />

progestérone <strong>et</strong> d’autres virus, tels que le virus herpès simplex <strong>et</strong> le VIH. D’autres<br />

agents sexuellement transmissibles, tels que Neisseria gonorrhoeae <strong>et</strong> Chlamydia<br />

trachomatis, peuvent également jouer un rôle.<br />

En 1995, les conclusions <strong>de</strong>s monographies <strong>de</strong> l’IARC étaient déjà claires. Les<br />

données ont été considérées comme suffisantes pour démontrer le caractère<br />

carcinogène du HPV <strong>de</strong> types 16 <strong>et</strong> 18 dans l’espèce humaine. En revanche, les types<br />

6 <strong>et</strong> 11 semblent ne pas être carcinogènes pour le col <strong>et</strong> on dispose <strong>de</strong> peu<br />

d’informations sur l’activité <strong>de</strong>s autres types <strong>de</strong> HPV dans l’espèce humaine.<br />

L’évaluation globale qui en résulte est donc la suivante : le HPV <strong>de</strong> types 16 <strong>et</strong><br />

18 est carcinogène dans l’espèce humaine (groupe 1), le HPV <strong>de</strong> types 31 <strong>et</strong> 33 est<br />

probablement carcinogène dans l’espèce humaine (groupe 2A) <strong>et</strong> certains types <strong>de</strong><br />

HPV autres que 16, 18, 31 <strong>et</strong> 33 sont probablement carcinogènes dans l’espèce<br />

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