Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
Graphique 1 - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Les étu<strong>de</strong>s donnent <strong>de</strong>s résultats variables, car les critères diagnostiques <strong>et</strong><br />
les modalités du suivi ne sont pas i<strong>de</strong>ntiques d’un auteur à un autre. Lorsque le<br />
diagnostic est établi par biopsies, celles-ci peuvent enlever la lésion <strong>et</strong> influencer le<br />
taux <strong>de</strong> régression <strong>et</strong> <strong>de</strong> progression. On peut considérer en moyenne que 10 à 15 %<br />
<strong>de</strong>s CIN 1 non traitées vont évoluer spontanément vers une CIN 2 ou 3. Cinquante à<br />
soixante pour cent <strong>de</strong>s CIN 1 régressent spontanément <strong>et</strong> 35 % vont persister.<br />
Le risque <strong>de</strong> progression d’une CIN 1 vers une CIN 3, ou un cancer invasif, est<br />
estimé à 1 % par an, tandis que le risque <strong>de</strong> progression d’une CIN 2 est <strong>de</strong> 16 % à<br />
<strong>de</strong>ux ans <strong>et</strong> <strong>de</strong> 25 % à cinq ans. Le diagnostic <strong>de</strong> carcinome in situ imposant un<br />
traitement, il est évi<strong>de</strong>mment difficile d’évaluer son risque réel d’évolution<br />
spontanée vers l’invasion.<br />
Quelques étu<strong>de</strong>s indiquent un taux <strong>de</strong> régression spontanée dans 10 à 30 %<br />
<strong>de</strong>s cas <strong>et</strong> une progression vers l’infiltration dans 10 à 70 % <strong>de</strong>s cas.<br />
Figure2 : Histoire naturelle du carcinome épi<strong>de</strong>rmoï<strong>de</strong> du col <strong>de</strong> l’utérus<br />
68