Volume (1) - base TEMIS
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La plongée des marges<br />
Transport routier<br />
de marchandises<br />
Ensemble de l'économie<br />
I I 1 1 1<br />
82 83 84 85 86 87 88 89 90 91<br />
Source : INSEE-OEST publiée dans Entreprises 1992.<br />
Chiffres du système intermédiaire de comptabilité d'entreprises, non comparables avec<br />
ceux des Comptes de la Nation.<br />
Cette "plongée des marges" du transport routier de marchandises a eu lieu pendant une<br />
période (1986 - 1990) où l'ensemble de l'économie profitait de la bonne conjoncture<br />
pour retrouver une meilleure rentabilité, investir et se désendetter. Le développement<br />
du crédit-bail a contribué à accentuer cette plongée.<br />
La baisse des prix plus accentuée en zone longue qu'en zone courte, pourrait laisser<br />
croire que la chute du taux de marge est beaucoup plus forte pour les entreprises de<br />
zone longue. Il n'en est rien : la chute affecte également les entreprises de zone courte,<br />
qui, semble-t-il, ont réalisé des gains de productivité moindres. :<br />
e) - un endettement qui s'accroît un peu plus vite que le chiffre d'affaires de 1985 à 1989.<br />
En fait l'endettement réel croît probablement plus vite encore en raison d'un plus grand<br />
recours au crédit-bail (estimation OEST).<br />
Par ailleurs le secteur apparaît nettement sous-capitalisé, et le récent décret du 7 juillet 1992<br />
obligeant les entreprises nouvelles à disposer d'un capital au moins égal à 21 000 F par camion<br />
ne modifie guère la situation lorsqu'on compare ce montant au prix d'un ensemble neuf<br />
(800 000 F pour un semi-remorque de 40 tonnes) et au chiffre d'affaires correspondant de<br />
l'ordre de 600 000 F par an.<br />
En témoigne encore plus le fait que ce minimum de 21 000 F ne sera applicable que dans<br />
5 ans aux entreprises existantes : preuve, confirmée par la CLTI, que bon nombre<br />
d'entreprises ne sont même pas à ce niveau de capitalisation.