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Volume (1) - base TEMIS

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MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES<br />

ANNEXE 3 :<br />

DIRECTION DE LA PREVISION PARIS, le 11 août 1992<br />

Sous-Direction C<br />

Bureau de l'Equipement<br />

• dés Transports et de l'Energie<br />

92-C3-269/PH/mj<br />

NOTE<br />

Ob|et : Données sur les transports routiers de marchandises<br />

La présente note propose une synthèse des statistiques disponibles concernant les conditions de travail, le<br />

respect des réglementations de vitesse, et l'impact de la déréglementation de 1986 sur le secteur des<br />

transports routiers de marchandises.<br />

Une appréciation correcte de la réalité de ce secteur apparaît en effet utile notamment dans la perspective des<br />

suites du récent conflit. A cet égard on rappelle la mise en place d'un groupe de travail au Commissariat<br />

Général au Plan à la demande du Premier Ministre auquel participe la Direction.<br />

De manière générale, il ressort de cet examen qu'il faut se garder d'attribuer trop hâtivement à a<br />

déréglementation l'origine des dysfonctionnements constatés. Plus précisément deux chiffres clefs amènent à<br />

relativiser les arguments de l'atomisation du secteur et du "tractionnariat" : 83 % de l'activité est assurée par<br />

des entreprises de plus de 5 salariés, mais 50 % des poids lourds sur autoroute sont en infraction par rapport<br />

aux limites de vitesse.<br />

Par ailleurs, on observe que, pas plus qu'elle n'avait réussi à protéger le fer, ce qui était son objectif<br />

fondamental, la réglementation antérieure n'apparaissait efficace en terme de respect des réglementations<br />

sociales et de sécurité routière.<br />

En fait il n'y a pas d'argument convaincant à rechercher pour ce secteur d'autre forme de régulation que le<br />

marché, dès lors que le transport routier supporte effectivement ses coûts externes d'infrastructures et de<br />

sécurité. Sur ce dernier point, où l'intervention publique est donc légitime, il faut admettre que les entreprises<br />

apprécient l'intérêt ou non de respecter les réglementations sur la <strong>base</strong> d'un pur calcul économique. Leur<br />

respect ne peut donc être atteint que si le coût de l'infraction est supérieur au gain réalisé sur les facteurs de<br />

production en cas de non respect.<br />

1. - Une activité en forte croissance contribuant à hauteur de 60% environ au transport terrestre de<br />

marchandises dont les spécificités ne doivent pas être exagérées<br />

1.1. - Une forte croissance depuis 1986<br />

Le transport routier de marchandises a connu depuis 10 ans un développement (+39,2% nets) supérieur à<br />

l'augmentation du PIB marchand (+ 26,4% nets). Cette progression ne s'est cependant réellement produite qu'à<br />

partir de 1986 avec une croissance moyenne nette de 6,3 %/an alors que l'activité avait stagné sur la première<br />

moitié de la décennie (cf. tableau 1 ).<br />

S*

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