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Volume (1) - base TEMIS

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Il revient aussi à ï*Ètat de faire payer au Transport Routier de Marchandises, par<br />

le biais de la fiscalité, la totalité des charges que celui-ci fait peser sur la<br />

collectivité. v<br />

V'* 1 ' ' ï<br />

• . -vv.(. . '-•••*<br />

Cette prise en charge ne doit être ni un moyen de fausser le, jeu de la<br />

concurrence entre modes, ni la source de distorsions entre les transporteurs de<br />

différents Etats notamment au sein de la Communauté Européenne. C'est<br />

r pourquoi il conviendrait d'harmoniser au niveau communautaire tant les<br />

,. , -, modalités des coûts d'ores et déjà mesurables, que la mesure des coûts<br />

environnementaux encore mal appréhendés.<br />

Nous n'en dirons pas plus sur ce sujet, que le Conseil Général des Ponts-et-<br />

Chaussées étudie de son côté : il devra d'ailleurs le faire dans la perspective<br />

d'une prise en compte des externalités positives et négatives 6 , ainsi que le<br />

préconise le Livre Blanc de la Commission des Communautés Européennes.<br />

4.4.2. La seconde tâche qu'il revient à l'Etat d'assumer est de fixer, dans un cadre<br />

européen, les règles visant à assurer le maximum de sécurité à tous les usagers<br />

de la route, et à en assurer le respect. Les règles concourant à la sécurité ne sont<br />

pas seulement celles du Code de la Route qui définit les comportements du<br />

conducteur en diverses circonstances, les vitesses limitées et les charges maximum<br />

à l'essieu, mais également celles relatives aux temps de conduite et de repos. Sur<br />

ce sujet, l'Etat doit s'assurer que cet ensemble de règles est facilement<br />

compréhensible et applicable.<br />

Mais là encore, l'Etat ne peut tout à lui seul. Toute réglementation, y compris<br />

celle qui concerne la sécurité, est d'autant mieux respectée qu'elle est concise,<br />

simple, claire, admise. S'il est bien du rôle de l'Etat de concevoir une<br />

réglementation répondant aux quatre premiers qualificatifs, le dernier engage la<br />

w profession. Au lieu de considérer par exemple les règles de sécurité, en matière<br />

de vitesse, temps de conduite et de repos comme des obstacles à une réduction<br />

de leurs coûts, les chefs d'entreprise devraient les considérer comme des facteurs<br />

d'amélioration de la fiabilité de leur service, de réduction de leurs coûts<br />

d'assurance, de meilleure acceptabilité de leur activité par les autres usagers de<br />

la route. Les donneurs d'ordre devraient avoir les mêmes perspectives. C'est le<br />

message que devraient faire passer les organisations professionnelles, en se<br />

fondant sur l'expérience et les résultats de quelques entreprises exemplaires..<br />

Aujourd'hui, face aux trois rôles que l'on a défini en tête de ce chapitre, nous proposons<br />

trois objectifs pour la période du Xle Plan qui s'ouvre : ,f<br />

- améliorer la sécurité en renforçant le contrôle, ce qui suppose une meilleure utilisation<br />

des moyens existants et des moyens supplémentaires, ><br />

- améliorer les conditions de travail des conducteurs, en assurant un meilleur respect des<br />

réglementations actuelles et en réduisant les situations extrêmes (là aussi par le<br />

contrôle d'un plus grand nombre de disques),<br />

- veiller à un meilleur respect des règles du jeu de la concurrence loyale et faciliter des<br />

progrès de productivité qui ne se fassent pas au détriment de la sécurité et des<br />

personnels, afin de favoriser une restauration des marges des entreprises.<br />

Cf Rapport Transports 2010.<br />

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