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Mares temporaires

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Les mares <strong>temporaires</strong> méditerranéennes<br />

Tableau 14. Les grandes étapes logiques du plan de gestion<br />

Dans quel contexte travaille-t-on ?<br />

Que contient le site ?<br />

1. CONTEXTE GENERAL DU SITE<br />

2. DESCRIPTION ET ANALYSE DU SITE<br />

Quelle est sa valeur ?<br />

3. EVALUATION DU PATRIMOINE NATUREL ET SOCIAL<br />

ET DES VALEURS ECONOMIQUES<br />

Vers où doit-on aller ?<br />

4. OBJECTIFS IDEAUX, A LONG TERME<br />

Quels sont les contraintes et les atouts ?<br />

5. FACTEURS INFLUENCANT LA GESTION<br />

(En positif ou négatif)<br />

Que décide-t-on ?<br />

Comment le faire ?<br />

Par où commence-t-on ?<br />

6. OBJECTIFS OPERATIONNELS<br />

7. PROJETS/ PROGRAMMES<br />

OPERATIONS ET TACHES<br />

8. MISE EN ŒUVRE<br />

PLAN DE TRAVAIL, ORGANISATION, BUDGET<br />

Est-ce pertinent/efficace ?<br />

9. SUIVI - EVALUATION<br />

BILAN ANNUEL DES TACHES REALISEES<br />

ET DES OBJECTIFS ATTEINTS. REVISION DU PLAN<br />

modifié d’après Perennou et al. 294<br />

Le long d’un ruisseau, la zone d’influence peut être très longue<br />

(toute la zone amont d’un point donné) et plus ou moins large<br />

selon le bassin versant. De plus, à l’intérieur même du ruisseau, la<br />

connectivité* amont-aval est très forte, avec une redistribution par<br />

le courant des sédiments et des propagules (œuf, graines, etc.)<br />

pendant les crues.<br />

2. L’approche descriptive<br />

Elle repose sur la recherche de données anciennes et l’acquisition<br />

de nouvelles données.<br />

Collecte des données anciennes<br />

Basée sur des recherches bibliographiques et des recherches de<br />

témoignages, cette première phase permet de définir non seulement<br />

l’état actuel, mais si possible aussi un état antérieur “de référence”.<br />

Plusieurs sources sont utilisables :<br />

Données écrites : Certains sites ont fait l’objet de travaux de<br />

recherche ou d’inventaires ayant donné lieu à des publications,<br />

certaines anciennes (par exemple la mare de Grammont, Hérault,<br />

France). Les données non publiées (rapports, mémoires d’étudiants,<br />

compte-rendus de sorties de terrain, etc.) peuvent être également<br />

très riches en informations détaillées et seront recherchées auprès<br />

des universités et des sociétés savantes. Les articles de presse<br />

72<br />

peuvent renseigner sur l’intérêt, les usages ou les événements<br />

(feux, etc.) survenus sur un site. Des recherches auprès du cadastre<br />

ou des archives peuvent expliquer, par un changement de propriétaire<br />

ou de statut, des modifications dans les usages et les modes<br />

de gestion d’un site.<br />

Données photographiques : Des photographies aériennes (ou au<br />

sol) datées peuvent donner des renseignements précieux sur l’évolution<br />

d’un site et de sa zone d’influence (bassin versant). Les photographies<br />

aériennes sont, par exemple, très utiles pour étudier les<br />

changements d’occupation du sol, la progression/régression d’un<br />

boisement ou de l’urbanisation. Des photos aériennes sont disponibles<br />

sur toute la France depuis 1950, en noir et blanc puis en couleur,<br />

par exemple auprès de l’IGN (www.ign.fr) ou de l’Inventaire<br />

Forestier National (www.ifn.fr). Les photographies au sol, si leur localisation<br />

est précise, peuvent donner des indications précieuses sur<br />

la structure générale de la végétation ou les usages.<br />

Données orales : Une enquête (questionnaire écrit ou oral) auprès<br />

des usagers ou des habitants proches renseignera sur la perception<br />

actuelle du site (valeurs) et sur les usages passés et présents. Ces<br />

témoignages peuvent permettre, par exemple, de dater l’abandon<br />

de certaines pratiques (élevage, etc.) ou le développement d’autres<br />

(grandes cultures, etc.). Ces informations doivent toutefois être<br />

prises avec précaution et recoupées avec d’autres sources.<br />

Inventaires écologiques<br />

Cette phase consiste à définir un état initial (ou état “zéro”) du<br />

site, en :<br />

• dressant une liste des espèces animales et végétales présentes<br />

sur le site (et selon les cas également sur sa zone d’influence),<br />

idéalement en les cartographiant (exemple : Fig. 29),<br />

• identifiant et décrivant les variables environnementales clés pour<br />

le fonctionnement de celui-ci, incluant la zone d’influence,<br />

• identifiant les menaces actuelles ou à venir (en particulier anthropiques<br />

mais pas seulement).<br />

3. L’évaluation du site<br />

Cette évaluation hiérarchise l’importance des espèces/habitats<br />

présents sur un site au moyen de listes de référence : listes des<br />

espèces protégées (au niveau mondial, européen, national, régional),<br />

Livres rouges (aux mêmes niveaux), Annexes de la Directive Habitats<br />

118 , etc.<br />

Marsilea strigosa, une espèce emblématique des mares <strong>temporaires</strong><br />

(annexes I de la Convention de Berne, II et IV de la Directive Habitats)<br />

Moreno P.

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