Suicide chez les Autochtones au Canada - Fondation autochtone de ...

Appendice A
1) Développer l’estime de soi
2) Identifier les émotions et le stress
3) Améliorer l’aptitude à communiquer et les capacités de résolution de problèmes
4) Reconnaître et éliminer le comportement autodestructeur
5) Obtenir de l’information sur le suicide
6) Obtenir de la formation en intervention/prévention du suicide
7) Établir des objectifs personnels et communautaires
Ces unités permettent d’acquérir des connaissances et des compétences pouvant munir la personne de
facteurs de protection susceptibles de prévenir une grande diversité de comportements impliquant des
risques qui sont communs chez les jeunes. Cette formation en vue d’acquérir des compétences (pour la vie)
dispense de l’information sur les effets constructifs de certains comportements, tout comme leurs effets
préjudiciables, sur le modelage de compétences, la répétition de comportements et la rétroaction pour
améliorer les comportements (LaFromboise et Howard-Pitney, 1995). Pour ce qui est des facilitateurs
ayant la tâche de faire la prestation du programme de formation, eux aussi ont dû apprendre comment le
transmettre en suivant des sessions de formation similaires à l’approche adoptée pour le développement de
compétences par le programme ZLSD. Ces formateurs ont également reçu le manuel d’enseignement du
programme de formation.
Ce programme a été évalué au moyen d’un plan quasi-expérimental consistant à apparier les particularités
des participants dans des conditions d’intervention et de non intervention (LaFromboise et Howard-Pitney,
1995). Des données ont été fournies par les étudiants qui se sont auto-évalués, ce qui a permis de mesurer les
facteurs de risque psychologiques, l’auto-efficacité et les capacités d’auto-protection. Ces étudiants ont aussi
été appelés à faire des jeux de rôle et ils ont accepté d’être observés : la technique d’examen (en) aveugle a été
appliquée par des examinateurs formés comme équipe pendant 18 heures pour pouvoir évaluer des activités
de jeux de rôle. Cette évaluation a confirmé que le fait de se servir de ce programme pouvait contribuer à
réduire certains facteurs de risque et à augmenter les facteurs de protection associés au suicide, c’est-à-dire
une atténuation du sentiment de désespoir ou d’impuissance et la diminution du risque de suicide chez
des personnes ayant suivi le programme. L’observation du comportement a aussi révélé qu’en appliquant le
ZLSD, les étudiants ont acquis des compétences plus grandes en intervention/prévention du suicide et plus
de capacités de résolution de problèmes que ceux n’ayant pas suivi le programme.
Le programme ZLSD peut être facilement adapté à d’autres cultures à condition que les personnes
facilitatrices soient bien formées à l’utilisation du programme et qu’il y ait une participation active et
importante de la communauté permettant aux formateurs d’adapter ce programme de formation aux
normes de la localité visée.
Jicarilla Suicide Prevention Program
Ce programme de prévention du suicide du Nouveau-Mexique a été instauré en 1990 grâce à la collaboration
entre le Jicarilla Tribal Council, la communauté et les professionnels en santé mentale du U.S. Indian Health
Services (IHS). Ce programme vise les jeunes âgés de 10 à 19 ans — un groupe ayant été identifié le plus à
risque dans la communauté. Le but du programme s’énonce en deux parties :
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