Cabinet JMN CONSULTANT - Impact monitoring of Forest ...

17.15 PROCES VERBAL DE LA REUNION DE RESTITUTION DES ETUDES
D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES UFA 10 015, 10 011 et 10 007.
L’an deux mil deux et le douze du mois de Décembre s’est tenue à 12H 30 à l’école pilote de Salapoumbé la
réunion de restitution des études d’impact environnemental des UFA 10 015, 10 011 et 10 007. L’ordre du jour
de la réunion portait sur cinq points à savoir :
1. Mot introductif du Délégué Départemental de l’Environnement et Foret
2. Mot d’ouverture du Sous-préfet de l’arrondissement de Moloundou
3. Mot du représentant du Groupe Thanry
4. Présentation des résultats par le représentant du Cabinet JMN Consultant
5. Echanges
Divers
Introduisant la réunion en sa qualité de modérateur, le Chef section environnement représentant le Délégué
Départemental de l’Environnement et des Forêts de la Boumba et Ngoko/Conservateur de l’UTO-Sud Est a tenu
à remercier les participants qui n’ont ménagé aucun effort pour honorer de leur présence cette réunion de
présentation des résultats des études d’impact des UFA sus citées.
Ensuite, le Sous préfet de Moloundou en tant que président de séance a bien voulu inscrire cette réunion dans le
cadre d’un exercice d’échange participatif, édifiant et constructif qui devra permettre de mettre les jalons d’une
collaboration franche entre les différentes parties.
Intervenant comme représentant du Groupe Thanry, Monsieur Jean Pierre FINES, Aménagiste, a rappelé l’objet
de l’étude à savoir identifier et analyser les éventuels impacts, positifs ou négatifs environnementaux,
économiques et sociaux de l’activité forestière et par la même occasion formuler des mesures d’atténuation ou de
correction des impacts négatifs. Il s’est appesanti sur le fait que le Groupe Thanry s’est résolument engagé dans
un processus d’aménagement durable de ses UFA tel qu’exigé par la législation forestière camerounaise. C’est
dans cette optique que l’orateur a circonscrit le contexte de l’aménagement durable qui signifie non seulement
que l’on exploite la forêt de telle sorte que sa capacité de production soit constante dans le temps, c’est à dire que
le volume de bois extrait de la forêt aujourd’hui se sera régénéré naturellement au bout de la période de rotation
ou mise au repos de la parcelle annuellement exploitée mais aussi que l’on tienne compte des besoins des
populations locales et qu’elles soient pleinement impliquées dans le processus d’aménagement des forêts.
Après l’exposé des principaux résultats des études par le représentant du Cabinet JMN Consultant, le modérateur
de la séance a ouvert le débat aux différents participants notamment les Délégués villageois, les autorités
électives, traditionnelles et administratives.
Les principales réactions enregistrées dans un premier temps ont concerné les mesures compensatoires proposées
pour l’axe Moloundou-Ndongo et pour lequel les populations voulaient savoir concrètement comment le Groupe
Thanry pense résoudre le problème. Réagissant à cette question, Monsieur Francis JOANES a répondu qu’une
mission de prospection sera programmée pour identifier les principaux points critiques de l’axe afin de déployer
le matériel nécessaire pour les travaux de reprofilage.
D’autres interventions ont été orientées sur l’effectivité de l’utilisation de la main d’œuvre locale dans les
travaux d’exploitation, car d’après les constats, la main d’œuvre utilisée par l’entreprise est essentiellement
allochtone. Pour répondre à cette question, il a été clarifié que les recrutements devront se faire sur la base des
besoins de l’entreprise. Toutefois, compte tenu de la qualification requise dans certains postes notamment les
postes spécialisés, les locaux pourront être utilisés comme aides et appentis des employés allochtones qualifiés.
Des remarques de la part des participants ont été faites sur la nécessité d’identifier les projets pouvant aider à
l’amélioration des conditions de vie et des revenus des populations telles que proposées par l’étude.
Relativement à la proposition de recrutement d’un cadre chargé d’assurer l’interface entre l’entreprise et les
populations, ces dernières ont noté qu’effectivement il y a une perspective d’amélioration du partenariat entre
elles et l’exploitant.
Certaines préoccupations saillantes des populations étaient également axées sur le fait que jusqu’à lors, il n’y a
pas de transparence dans la gestion des redevances forestières. Ceci justifie d’ailleurs le fait que les doléances
relatives à la réalisation des infrastructures socio-économiques (écoles, centres de santé, électrification, …)
continuent d’être exprimées auprès des responsables de l’entreprise.
Relativement à cette question, les autorités administratives (Sous-préfet de Moloundou et Chef de District de
Salapoumbé) ont intervenu tour à tour pour relever que ces doléances doivent normalement être réalisées avec
JMN Consultant Etude d’impact environnemental de l’UFA 10015 - CIBC 159