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Cabinet JMN CONSULTANT - Impact monitoring of Forest ...

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L’arrêté stipule que ces revenus qui proviennent de la part de la redevance forestière due aux<br />

communautés villageoises riveraines, doivent être affectés exclusivement à la réalisation des<br />

œuvres sociales en vue du développement des communautés bénéficiaires.<br />

Deux collectivités locales, Salapoumbé et Moloundou, sont ici directement intéressées dans le<br />

cadre de l’UTO, étant par cet arrêté indirectement responsables de la conservation en tant que<br />

gestionnaires locaux des ressources générées par la forêt. Mais selon l’analyse qui en est fait<br />

plus loin, ce rôle n’a pas souvent été bien tenu. La quote-part des redevances forestières<br />

annuelles qui est réservée aux communautés riveraines (10 %) arrive difficilement aux<br />

destinataires (propositions de projets rejetées, détournements directs et indirects des fonds).<br />

A cause du taux d’analphabétisme très élevé dans la région et donc de l’ignorance d’une<br />

bonne frange de la population, on assiste à une situation où les effets de la manne forestière<br />

(redevances forestières ou fauniques) ne donnent lieu qu’à des acquis très limités en terme<br />

de développement. Les gestionnaires des ressources, de par leur position ou leur niveau<br />

d’instruction, se partagent cette manne forestière sans aucun souci des couches de base,<br />

notamment des Bakas. Les populations de bases, marginalisées, sont laissées à leurs<br />

préoccupations domestiques alors que les élites savent tirer pour eux mêmes pr<strong>of</strong>it des<br />

opportunités liées à la Loi forestière.<br />

7.3.7.2 Les problèmes identifiés au sein des COVAREF<br />

Les COVAREF mis en place connaissent un certain nombre de dysfonctionnements qui sont<br />

dus à plusieurs facteurs dont :<br />

• L’insuffisance des ressources nécessaires pour la réalisation des micro-projets ou pour<br />

l’aménagement des pistes devant faciliter l’accès aux guides pr<strong>of</strong>essionnels ;<br />

• L’absence de moyens logistiques devant permettre le fonctionnement efficace des<br />

comités de vigilance (circulation à l’intérieur des ZICGC) ;<br />

• Le braconnage, qui en appauvrissant les ZICGC, décourage les guides de chasse<br />

pr<strong>of</strong>essionnels;<br />

• Les mentalités des populations moins tentées par les projets communautaires que par<br />

une répartition immédiate des retombées.<br />

• La difficulté à appréhender la notion de plan simple de gestion.<br />

• L’absence ou l’insuffisance des personnes ressources capables de conduire ces jeunes<br />

structures.<br />

7.3.7.3 Les associations villageoises<br />

De façon générale, on rencontre partout des associations, mais il s’agit surtout de<br />

regroupements à caractère social, avec des activités ayant trait à l’entraide et au secours. Les<br />

associations féminines sont les plus nombreuses, les femmes et les Baka étant plus réceptifs et<br />

plus faciles à mobiliser que les hommes Bantous.<br />

Quelques comités de développement recensés lors des réunions d’échanges dans les villages<br />

se présentent comme suit.<br />

<strong>JMN</strong> Consultant Etude d’impact environnemental de l’UFA 10015 - CIBC 54

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