Cabinet JMN CONSULTANT - Impact monitoring of Forest ...

Une tentative de solution à ce problème a été la construction d’une boucherie avec des
installations en eau courante et équipée de deux congélateurs. Cette unité dont le contrat de
gestion a été confié à un employé de la société éprouve pour le moment d’énormes difficultés
de démarrage pour plusieurs raisons :
• la faible capacité de financement du gestionnaire ;
• L’amateurisme du gestionnaire dans le métier et donc le manque d’expérience pouvant
permettre de lever certaines difficultés;
• La gestion de la boucherie demeure une activité subsidiaire pour cet employé de
l’entreprise.
9.9 Les besoins en énergie : l’électricité et l’eau.
Sur l’ensemble du site, en dehors des installations de la scierie et de la cité des cadres
expatriés qui sont alimentées en énergie électrique, l’énergie utilisée dans les ménages est le
pétrole lampant. Il en est de même pour les enseignants d’école. Au cours de notre séjour,
nous avons recensé au total onze (11) groupes électrogènes dont quatre (04) appartenant aux
particuliers (propriétaires d’alimentation, d’auberge ou de bar-dancing 37 ) et sept (07)
appartenant à certains employés de la société.
Le carburant nécessaire pour le fonctionnement de ces appareils est acheté à la pompe de la
société au prix de F CFA 450 pour le gas-oil et FCFA 500 pour l’essence. On retrouve ainsi
certains propriétaires de groupe électrogène qui font le commerce de l’énergie électrique
auprès des voisins nécessiteux et se font régler les comptes en nature (carburant) ou en argent
à la fin du mois (paie).
L’alimentation en eau dans la localité est assurée grâce à une unité de pompage et de
traitement construite par l’entreprise. Cette unité est complétée par un réseau d’adduction
d’eau avec en série de trois (03) robinets alimentant l’ensemble du village.
9.10 Le transport
En dépit de la volonté des responsables du site d’assister les habitants de Lokomo en cas
d’urgence, il demeure tout de même remarquable que les possibilités de déplacement restent
très faibles. Il existe peu de moyen de locomotion pouvant permettre aux habitants de la cité
de rejoindre l’axe principal Moloundou-Yokadouma au PK 18. Quelques véhicules de la
société pouvant assurer ce service ne sont pas toujours disponibles à cause de leurs multiples
sollicitations. Deux motocyclettes (Yamaha 50) appartenant à deux villageois permettent
lorsque les propriétaires sont disponibles de transporter certains nécessiteux au tarif de F CFA
2000 à 2500 par tête.
37 Les dépenses en carburant chez les propriétaires de bar dancing peuvent atteindre les FCFA 50000 par mois.
Ce chiffre équivaut à une durée de fonctionnement moyen de 5 heures de temps par jour.
JMN Consultant Etude d’impact environnemental de l’UFA 10015 - CIBC 66