Cabinet JMN CONSULTANT - Impact monitoring of Forest ...

6.2.2 La consultation du public
La population concernée de près ou de loin par l’exploitation de l’UFA 10015 a été consultée
par trois méthodes complémentaires dont les réunions publiques de consultation, l’enquête par
questionnaire et l’interview des leaders.
Les réunions publiques
Au total 5 réunions ont été organisées dont 2 avec les Baka (Salapoumbé, Botolo) et 3 avec
les Bantous (Ndongo, Adjala, Koumela). Ces réunions ont regroupé environ 200 participants
dont près de 30 % de Baka et moins de 20 % de femmes (voir listes des participants en
annexe). Les réunions ont été organisées et animées par l’approche participative et elles ont
abouti presque toutes à un consensus et un échange fructueux de préoccupations et
d’informations.
Les enquêtes
Au total, 161 paysans choisis au hasard ont été interrogés individuellement sur la base d’un
questionnaire structuré de 30 questions fermées à 139 réponses possibles. Les questionnaires
étaient administrés par 4 enquêteurs sélectionnés et formés au préalable sur comment et
pourquoi mener l’enquête et comment dépouiller les réponses données. Les questionnaires ont
été administrés jusque dans les villages où les réunions n’ont pas pu avoir lieu mais qui ont de
près ou de loin des relations d’activités avec l’UFA concernée.
L’échantillonnage
L’échantillon de population consultée, soit environ 360 personnes sur un effectif total de
population estimée à 21 000 personnes, donne un taux de sondage de l’ordre de 1,7 % de
l’ensemble de la population, équivalent à 4,8 % de la population adulte.
Les villages sélectionnés sont ceux dans lesquels les activités des populations ont une relation
avec l’UFA, soit tous les 7 villages de l’axe Moloundou-Ndongo, les villages de Yenga,
Mambélé, Koumela et le campement Baka de Botolo. L’indicateur utilisé pour savoir si les
populations ont des activités dans l’UFA était l’existence des pistes d’accès.
6.2.3 L’analyse des données
La présentation du milieu a été faite selon une approche descriptive simple et une approche
par analyse systémique.
Les impacts ont été identifiés par les méthodes matricielles à base des listes de contrôle de
LEOPOLD, BATELLE et SCHAENAM. Ces analyses objectives par rapport à
l’identification des impacts ont été complétées par le point de vue exprimé par les paysans
lors des réunions, des interviews ou dans les questionnaires.
Les impacts ont été évalués sur la base des méthodes ad hoc et les méthodes ordinales de
HOLMES. Ces analyses ont été complétées par la superposition des cartes thématiques.
Les mesures d’atténuation ont été inspirées des entretiens avec les acteurs, des normes
d’intervention en milieu forestier et des directives de l’Union Européenne et du Ministère des
Travaux Publics en matière de travaux routiers.
6.3 Les difficultés rencontrées
Parmi les difficultés qui ont émaillé le déroulement de ce travail, on peut citer entre autres :
• l’étendue de la zone d’étude : les distances très grandes entre les différents villages
concernés (plus de 150 km parfois) avec une densité de population réellement très
faible se répartissant le long des routes principales d’où des « villages » très étendus,
JMN Consultant Etude d’impact environnemental de l’UFA 10015 - CIBC 21