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La physionomie de cette forêt semi-décidue est différente de celle de la forêt sempervirente par l’abondance de grands arbres au fût rectiligne et par la caducité prolongée du feuillage de la plupart d’entre eux. D’autres caractéristiques entrent en ligne de compte, telles la moindre abondance d’épiphytes et les variations floristiques du sous étage. Floristiquement cette forêt est caractérisée par les : • Sterculiaceae dont les principales sont Mansonia altissima, Nesogordonia papaverifera, Triplochiton scleroxylon, Sterculia spp, Cola spp. ; • Ulmaceae qui sont essentiellement représentées par les espèces du genre Celtis dont les plus fréquentes sont : Celtis mildbraedii, Celtis adolfi-friderici, Celtis zenkeri. D’autres espèces prennent aussi une place importante au sein de cette forêt : Piptadeniastrum africanum et Terminalia superba, espèces colonisatrices et dynamiques de cette forêt qui se rencontrent très loin (à moindre fréquence) en forêt sempervirente. Enfin, sont à citer deux espèces formant la richesse de cette forêt : Entandrophragma cylindricum et Pericopsis elata. i. Photo : Une vue aérienne du couvert végétal (PhotoErith Ngatchou) 7.2.1.2 La forêt semi-décidue à Sterculiaceae et Ulmaceae avec éléments de la forêt du Dja Il s’agit d’un type de transition, nettement semi-décidu tout en présentant de nombreuses espèces de forêts sempervirente (Alstonia boonei, Cylicodiscus gabonensis, Pentalethra JMN Consultant Etude d’impact environnemental de l’UFA 10015 - CIBC 30
macrophylla, Scorodophloeus zenkeri, ainsi de de nombreuses Irvingiaceae : Klainedoxa gabonensis, Irvingia excelsa, Irvingia gabonensis, Irvingia grandifolia) Le rapport d’une étude sur la végétation des baïs/savanes dans le parc de Boumba-Bek menée par Paul NOUPA confirme la présence d’au moins deux baïs à l’extrême nord de l’UFA. Ces baïs selon BOBO (2002) sont tous dominés par Rynchospora corymbosa souvent associé à Vernonia conferta, Acacia penneta et aux fougères. Quelques ligneux notamment le Fraké et le Baya ont été observés dans certains baïs en voie de disparition. L’ensemble des baïs jusqu’à lors identifiés couvrent une superficie de 36,10 ha soit 20,6 ha pour le complexe de Kopandako et 15,5 ha pour le complexe de Sokolibombo. De par ce qui est techniquement exploitable sur le terrain et en usine, c’est un mélange de bois rouges/bois blancs peut garantir un volume commercialisable de l’ordre de 10 ± 5 m 3 /ha. 7.2.2 La faune 8) Figure 8 : Quelques sites critiques identifiés Source : Etude BOBO et carte JMN Consultant L’UFA 10015 abrite une faune assez riche et diversifiée, ce qui justifie entre autre la mise en affermage de cette aire à un guide de chasse professionnel. Cette richesse très accentuée dans sa partie Nord Ouest est largement tributaire non seulement de sa proximité du futur parc de Boumba-Bek et Nki, mais aussi des difficultés d’accès à cette zone même si on relève quelques activités de chasse de subsistance dans sa limite Sud et Est (en bordure de la rivière Boumba). JMN Consultant Etude d’impact environnemental de l’UFA 10015 - CIBC 31
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