Rapport de stage - Pages perso - LCPC
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Projet <strong>de</strong> Fin d'Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Noémie VANETTI Septembre 2008<br />
L'orientation externe est la secon<strong>de</strong> étape du processus et peut se décomposer en sous-étapes selon<br />
que l'on choisisse une orientation externe en <strong>de</strong>ux étapes (orientation relative + orientation absolue) ou<br />
en une étape grâce à la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> compensation par faisceaux. Elle a pour but <strong>de</strong> déterminer les<br />
paramètres extrinsèques <strong>de</strong> l'image (position et orientation du cliché) à partir <strong>de</strong> la mesure <strong>de</strong>s<br />
coordonnées-image <strong>de</strong> certains points i<strong>de</strong>ntifiés sur <strong>de</strong>ux photographies ou plus, points <strong>de</strong> liaison, et<br />
<strong>de</strong> la connaissance <strong>de</strong>s coordonnées <strong>de</strong> quelques points, points d'appui, sur le terrain. Par ce calcul <strong>de</strong><br />
compensation, on peut également obtenir les coordonnées-terrain <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> liaison.<br />
La restitution est l'étape finale du processus. Une fois que les paramètres <strong>de</strong> l'orientation interne et<br />
externe sont déterminés et que le modèle est ainsi orienté, la restitution permet <strong>de</strong> calculer les<br />
coordonnées-terrain <strong>de</strong> n'importe quel point d'une <strong>de</strong>s images et <strong>de</strong> créer ainsi une reconstruction 3D<br />
d'un objet déterminé. On pourra procé<strong>de</strong>r par monorestitution ou stéréorestitution (cf. §III.2).<br />
b) Photogrammétrie combinée pour le drone<br />
La photogrammétrie se base, comme pour la vision humaine binoculaire, sur le principe <strong>de</strong> la<br />
stéréoscopie qui consiste à observer un objet <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux endroits distincts pour en saisir le relief.<br />
Selon l'objet que l'on souhaite observer, on réalisera <strong>de</strong>s clichés pris à partir d'un avion<br />
(photogrammétrie aérienne) ou à partir <strong>de</strong> stations terrestres (photogrammétrie terrestre).<br />
On rappelle la différence <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s :<br />
- la photogrammétrie aérienne est l’ensemble <strong>de</strong>s techniques et <strong>de</strong>s<br />
matériels utilisés pour aboutir à la représentation d’un territoire étendu, à<br />
partir <strong>de</strong> clichés <strong>de</strong> prises <strong>de</strong> vues aériennes (figure 15). Elle permet la<br />
création <strong>de</strong>s cartes et <strong>de</strong>s plans topographiques dont la précision et<br />
l'échelle dépen<strong>de</strong>nt directement <strong>de</strong> la hauteur du vol. On notera que<br />
l'avion est généralement équipé d'un GPS et d'une centrale inertielle pour<br />
la mesure <strong>de</strong> sa position et <strong>de</strong> son attitu<strong>de</strong> au moment <strong>de</strong> chaque prise <strong>de</strong><br />
cliché. Figure 15:<br />
Photogrammétrie aérienne<br />
- la photogrammétrie terrestre ou architecturale est<br />
l'application <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s photogrammétriques aux relevés et<br />
à la modélisation tridimensionnelle <strong>de</strong>s monuments et <strong>de</strong>s<br />
travaux d'architecture à partir <strong>de</strong> clichés <strong>de</strong> prises <strong>de</strong> vues<br />
terrestres. Elle se place généralement dans le cas normal, c'est<br />
à dire dans le cas où la base B entre les <strong>de</strong>ux clichés <strong>de</strong> centres<br />
O1 et O2 est connue et où les axes optiques sont parallèles<br />
(figure 16).<br />
Figure 16: Cas normal<br />
De par ces définitions, on pourra donc qualifier la photogrammétrie utilisée pour le drone<br />
d'hélicoptère <strong>de</strong> photogrammétrie combinée. En effet, le fait que le drone ait pour but l'observation<br />
d'ouvrages verticaux tels que les ouvrages d'art et que la caméra soit positionnée face à l'ouvrage, cela<br />
relève <strong>de</strong> la photogrammétrie architecturale. En revanche, le fait que la caméra soit embarquée à bord<br />
d'un objet volant positionné par GPS et réalisant une acquisition <strong>de</strong>s clichés par ban<strong>de</strong>, cela fait<br />
davantage appel aux techniques <strong>de</strong> la photogrammétrie aérienne.<br />
Géolocalisation par photogrammétrie <strong>de</strong>s désordres d'ouvrages d'art 13