Caisse d'indemnisation des dommages dus à la pollution par les ...
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<strong>Caisse</strong> d’indemnisation <strong>des</strong> <strong>dommages</strong> <strong>dus</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>pollution</strong><br />
<strong>par</strong> <strong>les</strong> hydrocarbures causée <strong>par</strong> <strong>les</strong> navires<br />
10 878,08 $, envoyée <strong>par</strong> le conseiller juridique de <strong>la</strong> CMQC, <strong>des</strong>tinée selon ses déc<strong>la</strong>rations au<br />
recouvrement <strong>des</strong> frais de justice de <strong>la</strong> compagnie associés <strong>à</strong> cet événement. Ces frais de justice ont<br />
été rejetés.<br />
Une question fondamentale dans cette affaire consistait <strong>à</strong> déterminer si oui ou non <strong>les</strong> hydrocarbures<br />
provenaient d’activités <strong>à</strong> terre. Il a été signalé qu’<strong>à</strong> l’époque où s’est produit cet événement,<br />
Environnement Québec enquêtait sur l’origine d’une contamination provenant de <strong>la</strong> côte <strong>à</strong> Port-<br />
Cartier.<br />
À <strong>la</strong> suite d’une très longue enquête menée <strong>par</strong> <strong>la</strong> <strong>Caisse</strong> d’indemnisation, <strong>la</strong> GCC, <strong>la</strong> SMTC et<br />
Environnement Québec, l’Administrateur n’était pas convaincu que l’événement n’avait pas été<br />
provoqué <strong>par</strong> un navire.<br />
Par conséquent, <strong>des</strong> règlements <strong>à</strong> l’amiable ont été conclus avec <strong>la</strong> CMQC pour un montant de<br />
242 427,45 $ y compris un montant d’intérêt de 42 335,13 $ et avec <strong>la</strong> GCC pour un montant de<br />
3 776,05 $ y compris un montant d’intérêt de 638,82 $. Signalons que <strong>les</strong> deux versements ont été<br />
effectués.<br />
À <strong>la</strong> suite d’une autre analyse <strong>des</strong> échantillons d’hydrocarbures et de son enquête sur <strong>les</strong> probabilités<br />
d’un déversement d’hydrocarbures causé <strong>par</strong> un navire, l’Administrateur a entrepris une action en<br />
recouvrement <strong>des</strong> frais engagés contre le propriétaire du navire, en Cour fédérale.<br />
En date de <strong>la</strong> fin du dernier exercice, l’Administrateur poursuivait son action en recouvrement <strong>à</strong><br />
l’encontre du navire Anangel Splendour et de ses propriétaires. Le procès devait se tenir le<br />
2 novembre 2009 <strong>à</strong> Montréal. Des pré<strong>par</strong>atifs ont été entrepris afin de pré<strong>par</strong>er <strong>la</strong> <strong>Caisse</strong><br />
d’indemnisation en vue du procès contre le propriétaire du navire. Toutefois, avant <strong>la</strong> date du procès,<br />
<strong>les</strong> <strong>par</strong>ties en sont arrivées <strong>à</strong> un règlement <strong>à</strong> l’amiable. De ce fait, <strong>la</strong> demande a été réglée <strong>à</strong> l’amiable<br />
pour 150 000 $ sans reconnaissance de responsabilité de <strong>la</strong> <strong>par</strong>t <strong>des</strong> défendeurs propriétaires de<br />
navire. L’Administrateur est d’avis que le montant du règlement était raisonnable compte tenu <strong>des</strong><br />
coûts du procès et du risque inhérent de litige. Le 1 er octobre 2009, un chèque de 150 000 $ a été<br />
reçu payable au Receveur général du Canada et crédité <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>Caisse</strong> d’indemnisation <strong>des</strong> <strong>dommages</strong><br />
<strong>dus</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>pollution</strong> <strong>par</strong> <strong>les</strong> hydrocarbures causée <strong>par</strong> <strong>les</strong> navires. Par conséquent, le 1 er octobre 2009,<br />
l’Administrateur a fermé le dossier.<br />
Nota : Vous trouverez plus de précisions sur l’action en recouvrement <strong>des</strong> frais dans le Rapport<br />
annuel 2006-2007 de l’Administrateur <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>par</strong>tie 3.1.<br />
2.2 Lavallee II (2002)<br />
Le Lavallee II est un navire en bois américain qui a été construit en 1942 pour servir de dragueur<br />
de mines, mais qui <strong>par</strong> <strong>la</strong> suite a été utilisé comme navire de pêche. Au moment où s’est produit<br />
l’événement, il était abandonné sur une p<strong>la</strong>ge <strong>à</strong> Ecum Secum (Nouvelle-Écosse) depuis 18 mois. Le<br />
8 mars 2002, il a été signalé que <strong>des</strong> hydrocarbures s’écou<strong>la</strong>ient du bâtiment dans le port. La Garde<br />
côtière canadienne (GCC) a réalisé une intervention le même jour et un barrage flottant absorbant<br />
a été déployé. On a découvert que <strong>la</strong> salle <strong>des</strong> machines, sans machine, était inondée. Durant <strong>la</strong><br />
saison de <strong>la</strong> pêche aux homards, le port abrite <strong>des</strong> caisses <strong>à</strong> c<strong>la</strong>ire-voie où sont entreposés <strong>des</strong><br />
homards vivants, et dans ce port se pratique aussi <strong>la</strong> cueillette de goémon.<br />
La GCC a retenu <strong>les</strong> services d’entreprises pour pomper environ 10 000 litres de diesel provenant<br />
d’une citerne <strong>à</strong> combustible installée <strong>à</strong> l’intérieur du bâtiment. Un expert maritime, engagé <strong>par</strong> <strong>la</strong><br />
GCC, a conclu que le bâtiment était sans valeur. Ce dernier a alors proposé <strong>à</strong> titre de solution <strong>la</strong> plus<br />
économique pour <strong>par</strong>er aux risques continus présumés de <strong>pollution</strong> <strong>par</strong> <strong>les</strong> hydrocarbures, de<br />
démanteler sur p<strong>la</strong>ce le bâtiment. Ce<strong>la</strong> soulevait toutefois le problème de <strong>la</strong> toxicité de <strong>la</strong> peinture<br />
Rapport Annuel de l’Administrateur 2009-2010 10