INTRODUCTIONL’acte médical est un acte d’accompagnement avant d’être un acte de soin. Face au diabète,maladie tout au long d’un parcours de vie qui commence avant son début, dont la gravité n’estpas ressentie de manière objective par <strong>le</strong>s patients, <strong>le</strong>s soignants sont confrontés au défi de lachronicité, médiateurs entre <strong>le</strong> malade et la médecine, <strong>le</strong> malade et la maladie.Devant un manque d’adéquation entre <strong>le</strong>s comportements des patients et <strong>le</strong>s présomptionsmédica<strong>le</strong>s, l’éducation thérapeutique va viser à définir ce qui est techniquement acceptab<strong>le</strong> etce qui est techniquement faisab<strong>le</strong> pour que <strong>le</strong>s soignants disparaissent et laissent <strong>le</strong> patient être<strong>le</strong> principal acteur de ces apprentissages.En effet, si nous retenons 10 % de ce que nous disons, 20 % de ce que nous entendonsseu<strong>le</strong>ment, 30 % de ce nous voyons seu<strong>le</strong>ment, 50 % de ce que nous voyons et entendons,70 % de ce que nous disons, en parlant d’agir, 90 % de ce que nous disons en agissant, <strong>le</strong>spatients ont bien besoin pour se soigner d’un savoir pur (connaissances théoriques), maiséga<strong>le</strong>ment d’un savoir-faire (mettre en pratique – savoir agir – savoir décider – savoirreconnaître) et ce afin de savoir être : un changement d’attitude, un changement decomportement, en raison d’une différence entre <strong>le</strong>s connaissances et <strong>le</strong> comportement.La démarche éducative cherchera à améliorer <strong>le</strong>s capacités du patient et son cadre de vie, àdévelopper son autonomie, à faciliter sa capacité à se situer en acteur.Outre <strong>le</strong>s besoins de soins, <strong>le</strong>s patients diabétiques ont des besoins d’aide à l’acceptation de<strong>le</strong>ur maladie, d’écoute, d’apprentissage, d’échanges, d’intégration de <strong>le</strong>ur maladie dans la viede tous <strong>le</strong>s jours puisque rien ne sera plus comme avant.Les patients ont une volonté se savoir, de comprendre, de pouvoir agir seul, de maîtriser.Alors que se profi<strong>le</strong> un projet de mise en œuvre d’une structure éducative des patientsdiabétiques dans <strong>le</strong> Service d’Endocrinologie-Diabétologie et Maladies de la nutrition duCentre Hospitalier de la Côte Basque, sous l’impulsion du Docteur Alain Cail<strong>le</strong>ba, où j’exerceune fonction de médecin attaché, dans un souci et un désir d’être formée à une tâche nouvel<strong>le</strong>de prévention et de santé publique, j’ai décidé de suivre une formation à l’éducationthérapeutique des patients dispensés par l’IPSEM.CONCLUSIONVivre l’expérience de la maladie diabétique, d’évolution si<strong>le</strong>ncieuse, avec <strong>le</strong>s contraintesassociées au traitement, <strong>le</strong>s aménagements ressentis dans <strong>le</strong> « tous <strong>le</strong>s jours », <strong>le</strong>s traces pourplus tard, justifie l’acquisition par <strong>le</strong>s soignants de compétences psycho-pédagogiques qui nerelèvent pas de la formation médica<strong>le</strong> initia<strong>le</strong>.124
C’est par deux questionnaires, l’un destiné aux patients, l’autre aux soignants, que j’aisouhaité évaluer :- qualité de vie- retentissement du diabète- difficultés- connaissances- besoins- satisfactionsC’est en fait un état des lieux de notre éducation actuel<strong>le</strong> des patients afin de faire germer <strong>le</strong>s- pour qui ?- pour quoi ?- par qui ?conduire la démarche éducative.<strong>Mo</strong>n premier objectif était de proposer ma contribution à la création d’un dossier éducatif.L’élaboration à la construction d’un projet nécessite une définition d’objectifs à attendreclairs, mesurab<strong>le</strong>s et atteignab<strong>le</strong>s – des missions – des actions à mettre en place – des moyensnécessaires, des modalités d’évaluation.Ce dossier perfectib<strong>le</strong>, non exhaustif, est <strong>le</strong> fruit d’une réf<strong>le</strong>xion personnel<strong>le</strong> qui n’a pas étésoumis à l’évaluation de mes pairs et de <strong>le</strong>cteurs. Il s’agit d’une esquisse, d’un outil commun,d’un dossier partagé dans <strong>le</strong>quel des redéfinitions s’imposent, reformulations.La <strong>le</strong>cture de ce document se compose d’une analyse du service, son activité, sonfonctionnement, <strong>le</strong> personnel, <strong>le</strong>s locaux.Le recueil des données du questionnaire patient donnent une vision d’une situation de départdans l’espoir d’un devenir pour une structure éducative.C’est une analyse de l’existant, une identification des résultats actuels, des forces de chacun,des faib<strong>le</strong>sses, d’un travail d’équipe qui se négociera, rassemb<strong>le</strong>ra et concentrera <strong>le</strong>s énergiesde l’équipe, fédérateur et mobilisateur.Tenter d’élaborer un projet sans autre prétention que de progresser.La non-interprétation :Ecouter l’autre suppose entendre ce qu’il dit véritab<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s mots exacts qu’il utilise. Ilconvient de diminuer au maximum notre « machine à interpréter » qui nous amènegénéra<strong>le</strong>ment à n’entendre non pas ce que disent <strong>le</strong>s autres mais ce que nous croyons qu’ilsdisent ou voulons entendre.Intérêt de l’auto-surveillance125
- Page 2 and 3:
Répartition de l’activité1992 2
- Page 4 and 5:
L’éducation : une nécessité m
- Page 6 and 7:
- réduction du nombre d’amputati
- Page 8 and 9:
qui a besoin d’efficacité,c’es
- Page 10 and 11:
Par quels acteurs ? Les professionn
- Page 12 and 13:
L’obtention de ces objectifs fait
- Page 14 and 15:
Il faut savoir saisir les moments p
- Page 16 and 17:
- obtenir des modifications du comp
- Page 18 and 19:
Contrôle de la maladieA : externe,
- Page 20 and 21:
Le diabète, une maladie, une épid
- Page 22 and 23:
- une lacune éducative…En effet,
- Page 24 and 25:
- 55 patients- sexe ratio : 1,2 : 3
- Page 26 and 27:
Femmes< 10 ans10 -19 ans20 - 29 ans
- Page 28 and 29:
En considérant l’activité physi
- Page 30 and 31:
Fumeur18%Non fumeur60%Ancien fumeur
- Page 32 and 33:
- au-delà de 70 ans, on constate d
- Page 34 and 35:
Des complicationsnsp7%Non30%Oui63%L
- Page 36 and 37:
- des gencives rouges et enflées-
- Page 38 and 39:
Environ 4000 études internationale
- Page 40 and 41:
Facilité de traitementnr3Pas du to
- Page 42 and 43:
Une gênenr1Pas du tout30Parfois19S
- Page 44 and 45:
Pour le diabète de type 2, la pré
- Page 46 and 47:
Frein aux activitésnsp25%Toujours9
- Page 48 and 49:
UN GUIDE CONCERNANT LES HYPOGLYCEMI
- Page 50 and 51:
75014 PARISTél. : 01 44 16 89 69A.
- Page 52 and 53:
Pesée< 1 fois parmois7%Jamais13%To
- Page 54 and 55:
Elle s’inscrit pour 79 % dans les
- Page 56 and 57:
Examen des pieds5046403020100Oui No
- Page 58 and 59:
C : ischémieD : infection etisché
- Page 60 and 61:
Des glycémies post-prandialesOui41
- Page 62 and 63:
L’intérêt de l’auto-surveilla
- Page 64 and 65:
Fréquence du dosage????(chiffre) 2
- Page 66 and 67:
Objectif glycémique : défini en f
- Page 69 and 70:
Les sources d’information sont le
- Page 71 and 72:
Concernant la mise en place d’une
- Page 73 and 74: - des causes médicamenteuses,- des
- Page 75 and 76: Des 42 questionnaires remis en main
- Page 77 and 78: _ Le langage est commun : une cohé
- Page 79: _ Nos patients ont des difficultés
- Page 82 and 83: Evaluation / éducation actuellenr2
- Page 84 and 85: - Un bilan cardio-vasculaire annuel
- Page 86 and 87: pas de temps se passe bienchanger f
- Page 88 and 89: - « un peu indiscret » cité 1 fo
- Page 90 and 91: Deux groupes : des thèmes sont abo
- Page 92 and 93: Pour une hypertension, on définit
- Page 94 and 95: Patient actif - passifLe praticien
- Page 96: de 10 mmHg de pression artérielle
- Page 100 and 101: Quelles sont, d’après vous, les
- Page 102 and 103: La L.D.F. (Ligue des Diabétiques d
- Page 104 and 105: Lao Tseu, philosophe chinois : « S
- Page 106 and 107: « Tout groupe humain prend sa rich
- Page 108 and 109: La durée moyenne d’une consultat
- Page 110 and 111: 110
- Page 112 and 113: Femmes< 10 ans10 -19 ans20 - 29 ans
- Page 114 and 115: P 7Després J.P., Loupien P.J., Moo
- Page 116 and 117: Haut Comité de Santé Publique, ma
- Page 118 and 119: Mc Namara C., Singh B.M., Wise P.H.
- Page 120 and 121: Anderson B.J., Woltert H.A., 2001,
- Page 122 and 123: D’Ivernois J.P., Gagnaire R., Mag
- Page 126 and 127: Elle permet aux diabétiques de se
- Page 128 and 129: d’information, de l’apprentissa
- Page 130 and 131: Gauthier J.F., Lefebvre P.J., Schre
- Page 132 and 133: *** Pour ce faire il paraît indisp
- Page 134 and 135: P44Berne C., Coliche V., Gautier J.
- Page 136 and 137: J.P. Valabrega, 1962, La relation t
- Page 138 and 139: Stratégie de prise en charge des p
- Page 140: - le traitement par insuline et/ou