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Environ 4000 études internationales montrent que l’observance thérapeutique, c’est-à-dire lesuivi scrupuleux de la prescription médicale, n’est que de 50 % et qu’elle varie de 33 à 78 %selon les pathologies et les traitements.Aujourd’hui, 20 % des soins sont des soins pour des patients présentant une infection aiguërésolutive, près de 80 % des demandes de soins sont relatives à des maladies chroniques. Laprise en charge des maladies chroniques exige une telle permanence de prestations etd’attentions qu’inévitablement est sollicitée la participation à ses propres soins.(Deccach E.A. « Une approche multi-dimensionnelle de l’adhésion au traitement : un exempleen maladie chronique » Bulletin d’éducation du patient mars 1993 volume 12 n°1)Quelques exemples de facteurs à prendre en compte chez le patient dans son éducationthérapeutiqueObservance thérapeutiqueInterviennent :mais d’autres peuvent être corrigés :Oubli traitementCf test d’évaluation de l’observance- l’âge- le nombre et la sévérité des complications- les difficultésfacteurssocialesnon modifiables- les faibles ressources financières- la poly-médicamentation- la multiplicité des prises médicamenteusesGirerd X. et coll. – Evaluation du traitement anti-hypertenseur par un questionnaire : mise aupoint et utilisation dans un service spécialisé. Press. Med. 2001 ; 30 : 1044-1048Le meilleur médicament étant celui qui sera pris par le patient, il faut d’emblée évoquer leseffets secondaires en les pondérant (les notices exhaustives inquiètent les patients).La première monothérapie est le bouc émissaire de tous les effets secondaires, liés audiagnostic et la prise de médicaments : 6 à 7 mois sont nécessaires au patient pour faire ledeuil de sa bonne santé et accepter son statut de malade.D’après l’étude d’observation Océane, pour améliorer l’observance, il faut réfléchir à lapossibilité de donner tous les médicaments le matin, en particulier chez les patients actifs.L’observance n’est pas qu’une simple question de volonté du patient. Elle dépend aussi d’unsavoir-faire, d’un savoir-être du médecin qui ne lui ont pas été enseignés.38
Traitement oralDes oublis?Insuline4030242010018272 4Jamais Parfois Régulièrement nrQuant à l’autonomie des patients pour leurs injections insuliniques :Ils gèrent seuls leurs piqûres pour 73 %, donc autonomes, dont 3 % avec une participation del’entourage.18 % dépendent d’une infirmière à domicile.6 % dépendent de leur entourage qui, seul, maîtrise la pratique de l’injection.Les injections d'insulineInfirmière18%Seul73%Entourage6%Seul +entourage3%Tableau : oubli des médicamentsIls jugent leur traitement facile pour 75 %.Le traitement n’est pas vraiment facile pour 16 %, voire pas du tout pour 4 %.5 % des patients n’ont pas répondu.39
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Anderson B.J., Woltert H.A., 2001,
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J.P. Valabrega, 1962, La relation t
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Stratégie de prise en charge des p
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