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de la maladie et s’accentue avec le temps (la perte du 1 erpic d’insulino-sécrétion constitue la première anomaliemesurable) ; ses conséquences sont multiples.- Quoique le diagnostic ait été établi selon les nouveauxcritères, 10 à 20 % des patients sont d’emblée porteurs decomplications.- Le contrôle glycémique obtenu par une prise en chargerenforcée permet de prévenir ou de réduire lescomplications micro-vasculaires liées au diabète : ainsi,un gain de 1 % d’HbA1C sur une médiane de 8 à 10années permet une baisse de 25 % de complications enmoyenne, en somme une diminution parfois jugéemodeste par les soignants offre en réalité un bénéficesignificatif pour les patients.- Chez les diabétiques en surpoids ou obèses, laMETFORMINE offre une approche thérapeutiqueparticulièrement efficace pour réduire les complicationsmicro et macro-vasculaires liées au diabète. Sonadjonction au traitement d’un grand nombre dediabétiques est souhaitable.- Néanmoins, l’ensemble des patients diabétiques voitleurs contrôles glycémiques se détériorer avec le temps,quel que soit le traitement utilisé, ceci conduisant àabandonner tôt la monothérapie pour des situations deplusieurs anti-diabétiques oraux d’actioncomplémentaire, voire plus tard en association avecl’insulino-thérapie.- Enfin, de nombreux diabétiques de type II (supérieurs à50 %) sont presque tous un jour porteurs d’unehypertension artérielle et d’une dyslipidémie dont letraitement rigoureux et précoce est indispensable et trèsefficace dans la prévention et la réduction de l’ensembledes complications liées au diabète.- C’est ainsi que les recommandations de traitement desdiabétiques de type II ont été énoncées par l’ANES avec,pour objectif, une hémoglobine A1C inférieure à 6,5 %,une nécessité de discuter le traitement entre 6,5 % et 8 %et un traitement à reconsidérer systématiquement au-delàde 8 %.Concernant l’observance thérapeutique, 76 % disent ne jamais oublier leur traitement.15 % l’oublient parfois, plus volontiers chez les diabétiques de type II.Les oublis sont équivalents chez les patients traités par insuline et chez les patients soustraitement oral, évalués à 6 %.6 % des patients ne répondent pas. ?????????????? Voir total du 100 %OUBLIS DU TRAITEMENTOUBLIS TRAITEMENTLe soignant est facilitateur de l’appropriation de la thérapeutique par le patient.37