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Objectif glycémique : défini en fonction de l’âge, de la polypathologie et l’existence ou nonde complications.Objectifs glycémiquesWoltert H.A., Anderson B.J. : Metabolic control matters : why is message lost in thetranslation ? The need for realistic goal-sitting in diabetes care. Diabetes care, 2001 ; 24 :1301-2Les études du DCCT pour le diabète de type I et l’étude du KPDS pour le diabète de type IIretrouvent que le contrôle métabolique intervient. Les recommandations de l’ADA sontd’essayer d’obtenir un taux d’HbA1C inférieur à 7 %, une glycémie entre 0,80 et 1,20 g/lavant les repas et entre 1 g/l et 1,40 g/l après les repas chez les patients qui ne présentent pasde risques d’hypoglycémie sévère.Cependant, cet objectif glycémique s’avère très rarement atteint.Donc, il faut distinguer les recommandations « standard », consensus au sein de lacommunauté médicale qui ne peut rester qu’un idéal, et les « objectifs personnels dupatient ».Il convient d’encourager les patients à enregistrer leurs propres progrès personnels en termesde mouvement individuel vers une amélioration de leur glycémie plutôt qu’en termes derecommandations standard idéales et irréalistes.En effet, le seul but réaliste qu’un patient puisse accomplir est un changement decomportement et la clef de cette réflexion est donc de distinguer comportement et résultatglycémique.Le patient doit arriver à accepter de faire un certain nombre de choses (injecter plusieurs foisl’insuline, mesurer sa glycémie, adapter les doses).Il ne faut fixer un objectif trop ambitieux qui, non atteint, devient un jugement desperformances des patients, de leur capacité, de leur valeur. Ils échouent et abandonnent.Si l’objectif est modeste, et il peut l’être, ce qui constitue une récompense qui peut jouercomme un renforcement positif à l’établissement de comportements de santé qu’il pourraalors maintenir.RemarquesL’expression de nos patients quand ils reçoivent le résultat de leur HbA1C…Tableau sucre sur soiIls ont du sucre sur eux pour 40 %, mais 33 % n’en n’ont jamais (sans distinction de type dediabète). Rarement et souvent atteignent l’un et l’autre 11 %.Xxxxx Quant à l’attitude face à une hypoglycémie préventive ou correctrice, ils sontéquipés :- 40 % ont généralement du sucre sur eux, mais jamais pour 33 %.- Rarement et souvent pour 11 %- 5 % de non-réponses66