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L’ACIDOCETOSEL’acidocétose diabétique continue à l’heure actuelle de représenter un cas d’urgence médicalegrave et d’entraîner un taux de mortalité de 4 à 5 % (Kitabchi A.E., Wall B.M., EndocrianEmergencies 1995 ; 79 : 9-39).Un taux normal de corps cétoniques dans le sang peut être considéré comme inférieur à0,6 mmol/l. Un taux supérieur à 1 mmol/l indique une hypercétonémie. Un taux dépassant3 mmol/l révèle une acidocétose.Les frais de prise en charge médicale directs résultant de l’acidocétose diabétique représentent28 % du coût de la prise en charge médicale direct des patients atteints de diabète de type I.Une réduction, même légère, du nombre d’épisodes d’acidocétose diabétique aurait engendréune économie de soins considérable (Javor K. et al., Diabetes care 1997 ; 20 (3) : 349-54).FOURRE TOUTIl faut chercher à comprendre les représentations que le patient a de sa maladie et cerner levécu de son patient :- Comment a-t-il vécu l’annonce du diagnostic ?- Est-il convaincu de la réalité de sa maladie ?- A-t-il compris les situations à risque ?- Est-il convaincu de l’efficacité des mesures hygiénodiététiques?Les médecins peuvent apprendre à communiquer avec leurs patients, à construire un projetthérapeutique avec eux et à travailler en équipe.De l’éducation, nous en faisons tous :Trois dimensions du savoir- le savoir théorique : ce que cela signifie- le savoir pratique : savoir en reconnaître les signes- le savoir être : avoir un comportement adapté en situationPour l’éducation, il faut :- définir une population-cible- placer le problème dans son quotidien, sa qualité de vieavec les dimensions psychologiques physiques etrelationnelles- identifier les comportements sur lesquels on souhaitetravailler : qui fera ? combien de ? quoi ? au bout decombien de temps ? par rapport à quel standard ?91