En considérant l’activité physique tota<strong>le</strong>, <strong>le</strong> risque relatif de diabète diminue progressivementavec l’augmentation du score d’activité physique, (il ne s’agissait que de la marche).Une augmentation du niveau habituel d’activité physique est donc associée à une diminutionimportante du risque de diabète de type 2 (Hu F.B., Sigal R.J., Rich-Edwards J.W., ColditzG.A., Solomon C.G., Wil<strong>le</strong>tt W.C., Speizer F.E., Manson J.E., Walking compared withvigorous physical activity and risk on type 2 diabetes in women : prospective study.Jama 1999 ; 282 : 1433-9)L’évaluation du niveau habituel d’activité physique est aisée par un interrogatoire dequelques minutes où seront précisées :- <strong>le</strong> type d’activité professionnel<strong>le</strong> du patient en termes de dépense physique- <strong>le</strong> type d’activité de loisirs et de sport pratiqué actuel<strong>le</strong>ment et antérieurement- l’intensité de l’effort physique : faib<strong>le</strong> – modérée – é<strong>le</strong>vée- la durée de chaque activité- la fréquence au cours de l’année écoulée- <strong>le</strong> nombre d’heures quotidiennes de télévision, vidéo ou ordinateur- <strong>le</strong> nombre d’heures par jour en position assise, au travail- <strong>le</strong> mode de transport utilisé habituel<strong>le</strong>ment(Oppert J.M. : Mesure des dépenses énergétiques et de l’activité physique. In : Traitéde nutrition clinique Basedevant A., Lavil<strong>le</strong> M., Lerebours E., Editions ParisFlammarion Médecine-Sciences 2001)La France se classe 9 ème au sein de l’Europe des Quinze en termes d’activité physique avec68,5 % de sédentaires contre 43,3 % chez <strong>le</strong>s numéro 1 : <strong>le</strong>s Suédois (biblio).L’activité physique fait partie intégrante du traitement, malheureusement souvent négligée.El<strong>le</strong> améliore <strong>le</strong>s anomalies du syndrome pluri-métabolique : augmentation de la sensibilité àl’insuline, diminution de la masse grasse, modification du profil lipidique dans un sens moinsathérogène, augmentation de la fibrinolyse, diminution de la pression artériel<strong>le</strong>.Sa place est doub<strong>le</strong> :- el<strong>le</strong> permet de montrer de manière didactique à un patient l’impact de l’activitémusculaire sur la glycémie- el<strong>le</strong> permet de vérifier que l’adaptation des doses d’hypoglycémiants oraux(sulfamides et glinides) a été adéquate (Gauthier J.F., Schreen A., Lefebvre P.J., 1995,Exercises in the managment of non-insulin dependent type 2 diabetes mellitus. Int. J.Obesity – 19 : S 58 - S 61) (Devlin J.T., Hirschmann, Horton E.D., Horton E.S., 1987,Enhanced peripheral and splanchic insulin sensitivity in NIDDM men after sing<strong>le</strong> boutof exercise. Diabetes 36-434-439).ACTIVITE PHYSIQUEEn matière d’activité physique, il faut distinguer <strong>le</strong>s deux types de diabète :- au cours du diabète de type I, l’activité physique estsource d’instabilité glycémique car el<strong>le</strong> peut à l’origined’une hypoglycémie ou d’une aggravation del’hyperglycémie, voire de l’apparition d’une cétoselorsque <strong>le</strong> diabète est mal équilibré (Horton E.S. 198828
Ro<strong>le</strong> et management of exercise in diabetes mellitus.Diabetes care 11 : 201-211).Les patients qui commencent l’activité musculaire avec une glycémie é<strong>le</strong>vée et unecétonurie aggravent <strong>le</strong> déséquilibre du diabète pendant l’effort (Berger M. et al. 1977Metabolic and hormonal effects of muscular exercise in juveni<strong>le</strong> type diabetics –Diabetologia 13 : 355-365)Chez <strong>le</strong>s diabétiques de type I jeunes, souvent physiquement actifs, participant à desactivités récréatives et sportives, <strong>le</strong> diagnostic ne doit pas être une entrave à lapoursuite d’activité physique en raison de <strong>le</strong>urs bénéfices physiques etpsychologiques, la prévention de risques métaboliques reposant sur :- un bon équilibre glycémique de base- une diminution des doses d’insuline avant et au décoursde l’activité physique et/ou l’ingestion de glucides avant,pendant et après l’exercice musculaire. L’autosurveillanceglycémique est capita<strong>le</strong> pour savoir <strong>le</strong>sadaptations thérapeutique et diététique ont été adéquatesou inadéquates.- une adaptation des doses d’insuline et une adaptation dela diététique au cours et au décours de l’activitémusculaire a fait l’objet de recommandations del’ALPFEDIAM (Gautier J.F., Berne C., Grimm J.J.,Lobel B., Coliche V., <strong>Mo</strong>l<strong>le</strong>t E. 1998 -Recommandations de l’ALPFEDIAM, activité physiqueet diabète. Diabetes metab. 24 : 281-290)L’ACTIVITÉ PHYSIQUEDans <strong>le</strong> diabète de type 2El<strong>le</strong> améliore <strong>le</strong>s anomalies du syndrome pluri-métabolique : augmentation de la sensibilité àl’insuline, diminution de la masse grasse, modification du profil lipidique dans un sens moinsathérogène, augmentation de la fibrinolyse, diminution de la pression artériel<strong>le</strong>.Sa place est doub<strong>le</strong> :- el<strong>le</strong> permet de montrer de manière didactique à un patient l’impact de l’activitémusculaire sur la glycémie- el<strong>le</strong> permet de vérifier que l’adaptation des doses d’hypoglycémiants oraux(sulfamides et glinides) a été adéquate (Gauthier J.F., Schreen A., Lefebvre P.J., 1995,Exercises in the managment of non-insulin dependent type 2 diabetes mellitus. Int. J.Obesity – 19 : S 58 - S 61) (Devlin J.T., Hirschmann, Horton E.D., Horton E.S., 1987,Enhanced peripheral and splanchic insulin sensitivity in NIDDM men after sing<strong>le</strong> boutof exercise. Diabetes 36-434-439).Quelques sports et <strong>le</strong>s problèmes qu’ils posent aux diabétiques de type 1Tab<strong>le</strong>au à insérerA l’égard du tabac, ils sont :(tab<strong>le</strong>au 3)- 60 % non fumeurs- 22 % anciens fumeurs- 18 % fumeurs29
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