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Fumeur18%Non fumeur60%Ancien fumeur22%LE TABACDes études épidémiologiques sur le tabac ont montré que, sur le risque cardio-vasculaire, il ya peu de différence entre 1 à 10 cigarettes par jour et 11 à 20 cigarettes par jour.Le tabac est responsable de 60 000 décès directs en France toutes causes confondues.L’association diabète et tabac constitue un cocktail détonant, facteurs de risque synergiquesde développement de l’athéroscléroseLe tabac a un rôle dans la survenue et l’aggravation de la micro-angiopathie rénale du diabètede type 2.Les femmes fument de plus en plus.Alors : « Il faut s’arrêter de fumer ? »« Fumer nuit gravement à la santé ? »« Fumer tue »« Un fumeur sur deux meurt des conséquences du tabac ! »Arrêtons de prédire la mort à brève échéance mais proposons de l’aide.Même si 27 % des cardiologues fument dont 14 % régulièrement, il faut aborder le problèmedu tabac avec les patients, les encourager à un sevrage (AFSSaPS - 12/1999).Il faut en parler sans jugement, sans faire peur, sans adopter d’attitude moralisatrice.Faire germer l’idée d’un arrêt, fournir une documentation, proposer des moyens d’aide à ladésaccoutumance (patchs, gomme à mâcher à la nicotine), diriger le patient vers uneconsultation anti-tabac.Le montre, une étude d’intervention visant l’arrêt du tabac chez des diabétiques : un essaiclinique contrôlé et randomisé dans 12 centres de soins primaires et 2 hôpitaux de Navarre(Espagne) incluant 280 diabétiques fumeurs de 17 à 84 ans.Une intervention structurée assurée par une infirmière modifie efficacement le comportementdes diabétiques.Pour les groupe-témoin – groupe-intervention : entretiens de 40 minutes avec une infirmièredonnant des conseils, éduquant les patients, négociant avec eux une date d’arrêt, suivis par desappels téléphoniques, des lettres, des visites, par l’évaluation à 6 mois- du tabagisme (si arrêt dosage de la concentration urinaire de nicotine)- du nombre moyen de cigarettes fumées- du stade de la modification du tabagismel’étude constate un arrêt dans 17 % du groupe-intervention30
2,3 % du groupe-témoin.Concernant le nombre moyen de cigarettes fumées, il est réduit, passe de :20 cig/j à 15,5 cig/j dans le groupe-intervention,19,7 cig/j à 18,1 cig/j dans le groupe-témoin.Canga N., De Irala J., Vara E. , Duaso M.J., Ferrer D., Martinez-Gonzalez M.A. : Diabetescare 2000, 23 (10) 1455-1460 : Intervention study for smoking cessation in diabetic patients.A randomized controlled trial in both clinical primary care settingsQuelques outilsLe test de dépendance à la nicotine d’après Fagerstrom ++++++++++++ à coller++++++ sous-rubrique HbA1CTableau 1 : Test d’évaluation de la motivation (Richmond R.L. - Addiction 1993 ; 88 : 1127-1135Tableau 2 : Test d’évaluation de la motivation (Richmond R.L. - Addiction 1993 ; 88 : 1127-1135)La prise en charge comportementale et psychologique (cf annexe 2 : le score total de 0 à 20points) est une donnée prédictive de la possibité du sevrage.Dupont P. Des facteurs négatifs à l’arrêt du tabagisme à propos des maladies chroniques.Diabète éducation volume 8 n°2 1998, p 11-13Des antécédents familiaux de diabète sont retrouvés chez 62 % des patients - ils ne savent paspour 9 %. (tableau 4)Antécédents familiauxOui62%Non29%nsp9%Répartition des diabètes tous sexes confondus, par tranche d’âge de dix ans, s’établit selonl’histogramme ci-dessous :- la tranche d’âge entre 50 et 59 ans est celle qui est la plus représentée quant au diabètede type I et de type II avec anti-diabétiques oraux- avant 40 ans, les patients sont insulino-dépendants- les sujets de type II insulinés ont 50 ans et plus31
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