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- le groupe-contrôle recevant des conseils généraux et unsuivi annuel - durée moyenne de l’étude : 3,2 années.A la deuxième année de l’étude, la perte de poids était de 3,5 + 5,5 kg dans le groupeinterventionversus 0,8 + 4,4 kg dans le groupe-contrôle.A 4 ans, l’incidence cumulative de diabète était de 11 % dans le groupe-intervention versus23 % dans le groupe-contrôle. Le risque de diabète était réduit de 58 % dans le groupeinterventionavec une réduction de l’incidence du diabète qui était directement corrélée auxmodifications du style de vie._ l’étude DPP - Diabetes Prevention Program Research Group, conduite aux Etats-Unis(Diabetes Prevention Program Research Group : reduction in the incidence of type II diabeteswith life style intervention or Metformin. N. Engl J. Med. 2002 ; 346 : 393-403).Chez des sujets non diabétiques avec glycémie à jeun ou pic de glycémie après charge oraleen glucose supérieure à celle des sujets normaux, randomisés en trois groupes : placebo –Metformine – programme intensif de modification du style de vie (perte de poids de 7 %), aumoins 150 minutes d’activité physique par semaine.Sujets obèses suivis pendant 2,8 ans : l’incidence du diabète a été de 11 - 7,8 – 4,8 cas pourannée/personne pour les groupes-placebo, Metformine et modification du style de vierespectivement. L’intervention sur le style de vie a réduit l’incidence du diabète de 58 %, laMetformine de 31 %, versus placebo. Résultats comparables en Chine dans l’étude Da Quing(Pan X.R., Li G.W., Uhu J.H et al., Effects of diet and exercise in preventing NIDDN inpeople with impaired glucose tolerance : the Da Quing, IGT and Diabetes Study. Diabetescare 1997 ; 20 : 537-44).Les sujets ayant une intolérance au glucose suivis pendant six ans ont présenté une réductiondu risque de diabète de 31 % par le régime seul, de 46 % par l’exercice physique et de 42 %par l’association régime et exercice physique versus le groupe-contrôle.L’ensemble de ces études confirment le bien-fondé des modifications du style de vie(réduction des apports lipidiques – réduction pondérale – augmentation de l’activité physique)pour prévenir et/ou retarder l’apparition d’un diabète de type II chez des sujets à haut risqueprésentant des anomalies de la glyco-régulation.Activité physique et alimentationL’étude Nurses’Health Study sur plus de 120 000 femmes de 1980 à 1996 retrouve dudiabète de type II passe par le contrôle du poids et des facteurs nutritionnels commel’équilibre alimentaire et l’activité physique. (Hu F.B. et al., N. Engl. J. Med. 2001 ; 345 :790-797. Diet lifestyle or the risk of type II diabetes mellitus in woman)Il ne sert à rien d’avoir 4 injections d’insuline par jour pour n’effectuer qu’un seul contrôle deglycémie par 24 heures.Il est inutile, voire anxiogène, de ne faire le contrôle que pour constater un chiffre.Ne pas prescrire un kit sans explication, mieux vaudrait alors ne rien prescrire. Le tempsconsacré par le soignant à cette action éducative fait partie intégrante de l’acte de soins.61