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Williamson D.F., Thompson T.J., Thun M., Flanders D., Pamuk E., Byers T. : Intentionalweigth loss and mortality among overweight individuals with diabetes 2000, Diabetes care, 23(10) 1499-1504.Objectif : évaluation de l’effet de la perte de poids intentionnelle sur la mortalité chez lesdiabétiques obèses.Conclusion : la perte de poids s’accompagne d’une réduction substantielle de la mortalité.Etude américaine : Analyse prospective : suivi de la mortalité pendant 12 ans (1959-1972) sur4970 diabétiques obèses de 40 à 64 ans. Calcul de la mortalité globale et de la mortalité due àune maladie cardio-vasculaire ou au diabète.Sur 4970 sujets, 34 % ont signalé une perte de poids intentionnelle allant de pair avec :- une réduction de 25 % de la mortalité globale- une réduction de 28 % de la mortalité due à une maladiecardio-vasculaire et au diabèteLa réduction maximale chez les sujets ayant perdu de 20 à 29 livresPour des pertes supérieures à 70 livres, une légère augmentation de la mortalitéL’augmentation de la prévalence de l’obésité constitue à long terme un facteur important decroissance démographique du diabète de type 2.L’étude OBEPI réalisée en 2000 retrouve 29,4 % de surpoids et 9,6 % d’obésité (CharlesM.A. et Coll – Actualités épidémiologiques de l’obésité et du diabète de type II –Diabetes metab, 2000, 26 : 17-20).Le Poids et le Moi – Bernard Waysfeld – Editions Armand Colin : Médecin psychiatre etnutritionniste qui pose des questions parfois dérangeantes et rappelle des vérités que nousavons du mal à reconnaître. Pour lui, il n’y a pas de problème de poids « Trop de kilos detrop, n’est-ce pas une question d’image, d’exigences personnelles ? »« 100 kg de trop, est-ce encore un problème de poids ? »Le Poids et le Moi dénonce les pièges tendus à ceux qui sont ou qui se trouvent trop gros car,derrière le poids, il y a une souffrance.« Les sujets qui souffrent parlent d’abord de leur corpulence anormale, de leur vécudouloureux, de leur sentiment de non-conformité, du « racisme » anti-gros, du terrorisme de laminceur, de l’inadaptation sociale et de leur histoire : enfance marquée par des séparations,frustrations, de trop d’amour ou de désamour. Ils parlent de leurs difficultés à vivre pour lesplus jeunes, de suivre pour ceux qui sont déjà touchés par les complications. »Ainsi, il n’est plus temps de raisonner le poids en terme de kilos ou d’esthétisme mais desavoir ce qu’il représente, quels en sont ou ont été les facteurs favorisants et s’il est opportunde faire perdre du poids à une personne qui en fait la demande.Concernant leurs autres facteurs de risque cardio-vasculaire :- la pression artérielle :. ils la connaissent pour 64 %. l’ignorent pour 33 %. ne se prononcent pas pour 3 %53