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SANS FAMILLE

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par ses soins : ah ! c’est une bonne mère que madame Milligan.» – Tu penses si à ce nom j’ai prêté l’oreille. – « Alors sivotre neveu va mieux, continua ton père, toutes vos précautionssont inutiles ? – Pour le moment peut-être, répondit le monsieur,mais je ne veux pas admettre qu’Arthur vive, ce serait unmiracle, et les miracles ne sont plus de ce monde ; il faut qu’aujour de sa mort, je sois à l’abri de tout retour et que l’unique héritiersoit moi, James Milligan. – Soyez tranquille, dit ton père,cela sera ainsi, je vous en réponds. – Je compte sur vous, » dit legentleman. Et il ajouta quelques mots que je n’ai pas bien compriset que je te traduis à peu près, bien qu’ils paraissent ne pasavoir de sens : « À ce moment nous verrons ce que nous auronsà en faire. » Et il est sorti.Ma première idée en écoutant ce récit fut de rentrer pourdemander à mon père l’adresse de M. Milligan, afin d’avoir desnouvelles d’Arthur et de sa mère, mais je compris presque aussitôtque c’était folie : ce n’était point à un homme qui attendaitavec impatience la mort de son neveu qu’il fallait demander desnouvelles de ce neveu. Et puis, d’un autre côté, n’était-il pas imprudentd’avertir M. Milligan qu’on l’avait entendu ?Arthur était vivant, il allait mieux. Pour le moment il yavait assez de joie pour moi dans cette bonne nouvelle.– 692 –

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