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annexes du rapport - INESSS

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Préambule aux mesuresPremièrement, à la question «le taux de césarienne au Québec, avec 23,2 % des accouchementsen 2009-2010, peut-il être abaissé ?», on peut répondre favorablement sur la base de troisarguments. Premièrement, dans le passé, le taux québécois a déjà fléchi de 4 % en lien avec unelibéralisation <strong>du</strong> recours à l’accouchement vaginal pour les parturientes avec antécédent decésarienne (AVAC). Ce succès a été diminué au détour de l’an 2000 à la suite d’un resserrementde la pratique, notamment à la faveur de publications internationales sur les risques de rupturesutérines. Une meilleure sélection des parturientes pour des tentatives d’AVAC permetaujourd’hui de reprendre confiance dans cette approche.Deuxièmement, l’augmentation des taux de césariennes <strong>du</strong>rant les vingt dernières années ne s’estpas accompagnée de changement dans la mortalité néonatale ou maternelle, deux arguments àl’origine de la promotion de la césarienne dans les années soixante au Québec ou aujourd’huiencore dans les pays en développement.Enfin, au Québec, les variations régionales des taux de césarienne de 19 % à 27 % ne peuvent pass’expliquer seulement par des facteurs de disponibilité ou de fréquence des grossesses à risque.Elles tiennent en outre à des variations dans les modes de pratique, les protocoles en place et dansles savoirs-faire, notamment dans les AVAC.La césarienne, en tant que procé<strong>du</strong>re évitable, est porteuse de nombreux avantages pour la mère etl’enfant et justifie que des efforts soient consentis pour l’adoption des mesures qui suivent. Cesmesures sont structurées autour de la classification des césariennes de Robson [2001] qui est cellequi retient aujourd’hui l’attention dans une revue systématique pro<strong>du</strong>ite par des représentants del’Organisation mondiale de la santé [Torloni et al., 2011].Le tableau suivant présente les données québécoises pour l’année 2009-2010 pour les catégoriesde cette classification.139

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