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PDF (5 MB) - Jurnalul de Chirurgie

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200<strong>Jurnalul</strong> <strong>de</strong> <strong>Chirurgie</strong> (Iaşi), 2013, Vol. 9, Nr. 2Les ponctions se font d’habitu<strong>de</strong> le 9-ème-10-ème jour après l’intervention,lorsque l’hématome est ramolli.En certains cas, lorsqu’il s’agit d’undéplacement médiastinal ou une trop gran<strong>de</strong>pression (+20 et même plus), on peut lesfaire plus tôt.La dissolution du coagulum est faitepar <strong>de</strong>s lavages d’aci<strong>de</strong> borique ou du sérumphysiologique.L’hématome donne, dans certains cas,<strong>de</strong> la fièvre jusqu’à 38°, mais sans indiquerune infection, s’agissant d’une température<strong>de</strong> résorption.Les ponctions se font toujours dans lapartie supérieure, pour ne pas léser lepoumon collabé. Elles sont à répéter chaquefois que l’examen radioscopique nousindique l’exsudat ou dans le cas où latempérature monte.Le contrôle radioscopique doit être faitchaque semaine et, parfois, même plussouvent.Schmidt a fait construire une chaiserotative qui permet <strong>de</strong> donner au mala<strong>de</strong>toutes les inclinaisons, <strong>de</strong> sorte qu’il puisseévacuer l’exsudat.Les ponctions doivent être faites avecun trocart ou une aiguille à ponctions, plusgrosse. La quantité d’exsudat que nousavons extraite le 9-11-ème jour, a varié entre300-900 cm³. L’exsudat doit être toujoursexaminé du point <strong>de</strong> vue bactériologique etcytologique.L’hémorragie apparait parfois, mêmeaprès plusieurs semaines, dans la pochecréée, mais sans être massive, et d’aprèsSchmidt, est probablement en rapport avec lefacteur local, la saison et les variationsatmosphériques.Les suppurationsSchmidt divise les suppurations quipeuvent se produire dans la cavité créée entrois groupes: suppurations sans bactéries; 2)suppurations bacillaires; 3) suppurationscocciques. Les premières sont dues à laréaction <strong>de</strong> la paroi ainsi que par larésorption du coagulum et l’ouverture <strong>de</strong>svoies lymphatiques.On recomman<strong>de</strong> dans ces cas, commetraitement, le lavage à la solution d’aci<strong>de</strong>borique. Ces suppurations abactérienne sonttrès vite guéries.Les suppurations bacillairessurviennent, d’après Schmidt, en 4% <strong>de</strong>s cas.Nous en avons eu jusqu’à présent 4%. Ellessont dues à l’ouverture <strong>de</strong>s vaisseauxlymphatiques, à l’ouverture <strong>de</strong>s procèsbacillaires par <strong>de</strong>s vaisseaux pleurauxmicroscopiques et à l’ouverture <strong>de</strong>s cavernesdans la cavité extra-pleurale. Onrecomman<strong>de</strong> comme traitement <strong>de</strong>s lavagesau Presoyo<strong>de</strong>, Dijozol, Cloramine,Trypaflavine, Rivanol, Gomenol etc. Cessuppurations sont d’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> longuedurée et elles mènent à une symphyse quinécessite ultérieurement une thoracoplastie.Dans les cas d’infection mixtes, onrecomman<strong>de</strong> d’ouvrir largement la cavitécréée.Les suppurations cocciquessurviennent généralement en 15% <strong>de</strong>s cas,dont 13% sont <strong>de</strong>s suppurations septicotoxiqueset 25% sont <strong>de</strong>s suppurationsbénignes (Schmidt). Les suppurationscocciques surviennent d’habitu<strong>de</strong> à la suite<strong>de</strong>s ponctions post-opératoires, faites soitpour évacuer l’exsudat, soit pour lesinsuflations, mais où l’on a négligé lesprécautions aseptiques ou même à la suite<strong>de</strong>s perforations <strong>de</strong>s cavernes dans la cavitéextra-pleurale.Elles sont dues au staphylocoque et austreptocoque hémolytique. Leur traitementest long et exige beaucoup <strong>de</strong> patience autant<strong>de</strong> la part du mala<strong>de</strong>, que du mé<strong>de</strong>cin.D’après Schmidt, 44% <strong>de</strong>s cas sont guérispermettant <strong>de</strong> continuer les insufflations,tandis que le reste aboutit à la thoracoplastie.Les fistulesElles sont dues aux infectionspénétrantes <strong>de</strong> la plaie opératoire et seferment à la fin <strong>de</strong> la suppuration.Une complication assez rare, queSchmidt ne rappelle pas dans son traité etque nous avons eu, c’est la bronchopneumoniecaséeuse dans le poumon collabéet qui est généralement fatale.

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