BOURGEOIS - Toronto Public Library

COMPAGNIE DU NORD-OUES'!'.
sans instruction et quelquefois vicieux. L'enllui, 10,
plus triste des maladies, Ie rongeait; il se sentaie cornme
declasse et inutile.
II fallait a son ambition des horizons plus vastes, a
son activite un champ plus large et des territoire;:: nou­
veaux it explorer; en un mot, Ia fievre des voyages
et des decouvertes s'etait emparee de lui et il resoIut
de contribuer a Itt decouverte dl! fa,meux passage dL!
Nord, si ce passage existait, et u'atteilldre l'Ocean
Glacial.
De grands obstacles s' opposaient a Ia mise it execl1 tion
de seli projets. Comme Bourgeois hivernallt, il dependait
entieremellt de la Compagnie (lu Noro Ouest, qui
n'etait en aUCUlle maniere tenue de iiworiser de
sembI abIes en treprises, lesq nelles appartenaien t pI utUt
it Ia Compagnie de la Baie d'Hudson, et etaient meme
une def! conditions imposees par sa charte.
II y avait aussi, il fant Ie dire, dans la Compagnie du
Nord-Ouest des hommes puissnnts qui ne voyaient pas
sans regret l'ascendant que M. MacKenzie prmwit. sur
sas collegues,et qui n'auraient pas demande miellX que de
Ie frustrer dans ses plans en faisant manquer une entreprise
qui, si elle reussissait, ne pouvait qu'augmenter Ie
prestige et I'influence dn jeune Ecossais. Cependant.,
Alexandre MacKenzie finit par vaillcre les obstacle;,; et
obtenir de ses collegues Ia permission d' en treprendre
slin voyage, pourvn que Ies int.erets de 1[1 Compagnie,
dans Ie Departement, n'en soufi'rissent pas.
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