RAPPORT ANNUEL 2011 - Ackermans & van Haaren

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Rapport annuel 2011
Development capital
Début 2011, de nombreux signes avant-coureurs laissaient entrevoir une détente sur le marché du
development capital, ce qui a relancé le flux de transactions. Les institutions financières se montraient
ainsi disposées à financer des transactions de manière sélective, tandis que les industriels et les fonds
d’investissement évaluaient le contexte économique avec plus d’optimisme. Le climat s’est cependant
bien vite détérioré au deuxième semestre et cette situation perdurera vraisemblablement en 2012, tant
que le contexte économique reste incertain.
Aperçu financier de l’année 2011
Dans la plupart des transactions de 2011 étaient impliquées des parties
industrielles qui prenaient ou renforçaient des positions sur le
marché en fonction d’une vision stratégique et grâce à des bilans
solides. Il en résulte que les fonds d’investissement ont à nouveau
vendu plus de participations qu’en 2010. De meilleurs prix leur ont en
outre permis d’accroître leurs rendements. Lorsque des fonds d’investissement
opéraient des acquisitions, il s’agissait le plus souvent de
“secondary buy-outs”, par lesquels des participations d’autres fonds
étaient reprises. Il y a toujours plus de moyens disponibles pour des
opérations de private equity, mais les investisseurs finaux sont de
plus en plus exigeants. Seules les équipes de gestion de fonds les
plus solides parviennent à récolter de nouveaux capitaux. Par ailleurs,
de plus en plus d’institutions publiques s’occupent aujourd’hui de
development capital, car elles prennent conscience que cela contri-
groupe Flo egemin
bue à la croissance économique, à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Le modèle économique du private equity permet en effet, y compris
– ou surtout – dans un contexte de marché difficile, de réaliser
des résultats appréciables par des efforts axés sur les améliorations
opérationnelles et la croissance, alliés à une excellente gouvernance
d’entreprise et des actionnaires financièrement solides. Ces éléments
distinctifs du private equity sont précisément les domaines dans lesquels
se positionne AvH.
Dans le prolongement des années précédentes, les résultats d’AvH
en Development Capital reflètent surtout la situation sous-jacente
des entreprises en portefeuille. L’accent a été mis avant tout sur une
grande interaction avec les équipes de direction, notamment en ce
qui concerne le suivi de la valeur ajoutée opérationnelle, la stratégie,
ou encore l’intervention au niveau corporate finance – p. ex. m&A,
gestion du bilan et financement du bilan.