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Above: Though born in California, Jangy Addy competes for the Liberian team<br />

sur moi mais je n’ai aucun problème avec ça. Tant que je m’entraîne durement, je sais<br />

que je serai performante. Les Jeux Olympiques sont tellement importants pour moi<br />

– tout comme pour les autres athlètes d’ailleurs – mais du fait que j’étais souffrante<br />

à Pékin, je me pousse au maximum pour obtenir des résultats positifs à Londres. »<br />

Jangy Addy <br />

Pouvoir représenter son pays aux Jeux Olympiques est sans doute le plus grand rêve<br />

de tout sportif. Mais être choisi pour être le porte-drapeau de sa délégation<br />

nationale est un plus grand honneur encore. Jangy Addy a terminé dignement à la<br />

20e place dans le décathlon hommes aux Jeux Olympiques de Pékin – ayant établi un<br />

record national de 7.665 points, ce qui représente 149 points d’avance sur le seul<br />

concurrent britannique. Mais la plus grande fierté de ce Libérien fut d’être<br />

sélectionné comme l’un des 204 porte-drapeau à la cérémonie d’ouverture, au Stade<br />

du Nid d’Oiseau, sous les regards de milliards de téléspectateurs.<br />

Addy, 27 ans, a des origines américaines : il est né Sacramento, Californie, et a<br />

étudié à l’université de Tennessee où il a obtenu un diplôme en 2007 de journalisme<br />

et media électroniques – mais son cœur est en Afrique de l’Ouest. A Londres, Addy<br />

espère améliorer son score de points dans le décathlon.<br />

Son talent est indéniable – lors des Jeux panafricains (All-Africa Games) qui se<br />

sont déroulés en septembre dernier au Mozambique, Addy a remporté 8 disciplines<br />

sur 10, assurant ainsi la première médaille d’or à son pays dans un événement<br />

athlétique international.<br />

Franck Kouassi, Pierre Atta, Luc Arsene Kouassi<br />

ź<br />

La journée, Luc, Pierre et Franck s’entraînent dans la piscine d’Etat à Abidjan, mais la<br />

nuit, ils rêvent de remporter de l’or au Centre Olympique Aquatique de Londres. « Ce<br />

serait la consécration de notre carrière », dit Franck Kouassi, 20 ans. Depuis la<br />

réouverture de la piscine municipale à Treichville, Abidjan, plus tôt cette année, ces<br />

nageurs s’entraînent presque chaque jour, là et dans des piscines privées lorsqu’ils<br />

en ont l’accès. « Tout ce qui s’est passé dernièrement en Côte d’Ivoire, a réellement<br />

eu un impact sur les modes d’entraînement des athlètes dans le pays », explique<br />

Pierre Atta, 26 ans, le capitaine de l’équipe de natation. « Mais je crois que je peux<br />

être une source d’inspiration pour les autres. »<br />

Le sportif de 25 ans, Luc Arsene Kouassi, partage la même vision : « Je crois que<br />

j’ai la capacité d’encourager les autres. Je passe beaucoup de temps avec les plus<br />

jeunes dans ma famille, qui me voient souvent nager. Ils étaient fiers de me voir<br />

partir aux All Africa games, à Maputo, l’année dernière. »<br />

Luc et Franck ont tous deux commencé la natation à un jeune âge, une façon pour<br />

eux de soigner des problèmes d’asthme survenus dans leur enfance. Ils n’ont plus<br />

quitté l’eau depuis ce moment-là. « J’espère que les autorités feront tout leur<br />

possible pour nous aider à tirer le meilleur parti de la situation », poursuit Franck.

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