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Dédicaces - Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès

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Une <strong>de</strong>s hypothèses avancées <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te répartition inégale résulte <strong>de</strong>s<br />

séquelles <strong>de</strong> la guerre chimique menée contre la résistance rifaine au début <strong>de</strong>s<br />

années 20 du siècle <strong>de</strong>rnier [23].<br />

II-Facteurs <strong>de</strong> risques<br />

Chez l’homme les facteurs <strong>de</strong> risques majeurs du cancer du larynx sont les<br />

consommations <strong>de</strong> tabac <strong>et</strong> d’alcool. Pour les femmes, proportionnellement moins<br />

fumeuses, les autres facteurs <strong>de</strong> risque semblent d’une plus gran<strong>de</strong> importance.<br />

Ainsi la profession, le niveau socioéconomique, les habitu<strong>de</strong>s alimentaires, les<br />

radiations ionisantes, certains virus, le reflux gastro-œsophagien <strong>et</strong> récemment <strong>de</strong>s<br />

facteurs génétiques <strong>et</strong> endocriniens sont autant <strong>de</strong> critères essentiels à prendre en<br />

considération face au cancer laryngé féminin<br />

A-Tabac <strong>et</strong> alcool<br />

La prédominance <strong>de</strong>s fumeurs chez les patients avec un cancer du larynx est<br />

flagrante chez l’homme sans l’être pour les femmes chez qui le tabagisme reste tout<br />

<strong>de</strong> même un facteur <strong>de</strong> risque certain.<br />

De multiples étu<strong>de</strong>s ont démontré que le risque relatif <strong>de</strong> développer un<br />

carcinome épi<strong>de</strong>rmoϊ<strong>de</strong> du larynx augmente <strong>de</strong> manière dose dépendante par<br />

rapport à la consommation du tabac (en terme <strong>de</strong> prises quotidiennes <strong>et</strong> d’années<br />

<strong>de</strong> consommations) [24, 25]. Un sevrage tabagique datant <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 ans serait<br />

responsable d’une baisse <strong>de</strong> ce risque <strong>de</strong> 70% [26].<br />

Shvero [16] r<strong>et</strong>rouve dans son étu<strong>de</strong> 40,6% <strong>de</strong> patientes tabagiques. Ronda<br />

[18] r<strong>et</strong>rouve une proportion encore plus gran<strong>de</strong> avec 53% <strong>de</strong>s patientes tabagiques.<br />

Franceschi [19] trouve 79,5% <strong>de</strong>s patientes tabagiques.<br />

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