Untitled - Archives et musée de la littérature

More documents

Recommendations

Info

en séparant définitivement les paysans des ouvriers. La fissure n'est pas évidente encore, parce que, outre les paysans et les ouvriers, il y a les soldats. Ceux-ci, bien que paysans d'origine pour la plupart, soutiennent les bolchévicks parce qu'ils avancent l'heure de la paix. A Brest, pourtant, les pourparlers continuent péniblement, malgré l'habileté de Trotzky. Les Allemands deviennent insolents. Et comme s'il fallait à tous les crimes le couronnement d'un crime plus étrange et plus effroyable, voici que deux anciens ministres Chingaretf et Kokotchkine, qu'on croyait à la forteresse, ont été assassinés à l'hôpital Marie où — qui saura pourquoi? — on les avait transportés. Des marins et des gardes-rouges ont envahi l'hôpital, menacé les infirmières, tué Kokochkine et Chingareff à coups de pistolet. Je ne les ai connus ni l'un ni l'autre, mais tous m'en parlent avec vénération. Chingareff appartenait à la nuance avancée du parti cadet, et avait été Ministre de l'agriculture d'abord, des finances ensuite dans les cabinets révolutionnaires ; Kokochkine était venu de Moscou et avait réussi à assurer la coalition des partis pour la défense nationale. Il avait été au contrôle d'État du 20 juillet au 30 août. Ni l'un ni l'autre n'apparaissaient comme dangereux, à l'heure actuelle, pour le gouvernement bolchévick ; mais l'un et l'autre étaient des amis de l'Entente et de ceux sur qui pouvait compter une Russie libérale à venir. A quelles intentions mystérieuses ont obéi les meurtriers ? Qui profite de ce crime sauvage? Imagine-t-on ailleurs qu'en Bussie, ce massacre à l'hôpital, de deux détenus politiques, et cette scène farouche du personnel sanitaire obligé, sous la menace des revolvers, à éclairer les brutes ?
Voilà sous quelles impressions nous disons l'oraison funèbre de cette Constituante, étouffée à son berceau. Maintenant qu'elle n'est plus, tout paraît logique et nous nous demandons comment nous avons pu tout en espérer. Mais l'écroulement est énorme, et vraiment, à l'heure présente, nous sentons qu'il n'y a plus rien qui puisse sauver cette nation.
Page 2 and 3:
LIBRAIRIE NATIONALE D'ART ET D'HIST
Page 4 and 5:
Ou Coi L d'ai 1 .S Fra i — ] 1 I
Page 6 and 7:
D U M Ê M E A U T E U R LITTÉRATU
Page 9:
A Y A N T - P R O P O S STOCKHOLM,
Page 12 and 13:
— 8 — socialistes belges, et en
Page 14 and 15:
— 10 — dans les Congrès. L'ave
Page 16 and 17:
— 12 — avions remarqué un homm
Page 18 and 19:
— 14 — Stockholm. Allemagne, ou
Page 20 and 21:
— 16 — impression de germanophi
Page 22 and 23:
— 18 — baptême de la Belgica n
Page 24 and 25:
de l'Entente et songeant aux « bou
Page 26 and 27:
— 22 — et perpétuer ses horreu
Page 28 and 29:
— 24 — A céux-là, on ne peut
Page 31 and 32:
III LA BOUE DE PÉTROGRAD Mi-octobr
Page 33 and 34:
— 29 — Sur le siège, trône l'
Page 35 and 36:
— 31 — vernementale pour me fai
Page 37 and 38:
III PREMIERS CONTACTS Mi-octobre 19
Page 39 and 40:
— 39 — prises de l'arrivée, ni
Page 41 and 42:
opinions étaient courantes, non se
Page 43 and 44:
III EN ÉCOUTANT UN VIOLONISTE ROUM
Page 45 and 46:
— 41 — jusque là m'avait paru
Page 47 and 48:
— 43 — — Et dans l'affaire Ko
Page 49 and 50:
III SANS BOUSSOLE, DANS LA TEMPÊTE
Page 51 and 52:
comme ils en ont fait autant, et pl
Page 53 and 54:
vie paysanne russe doivent conditio
Page 55 and 56:
— SI — soutiennent les maximali
Page 57 and 58:
53 d'un tiefs des locomotives est h
Page 59 and 60:
faire exécuter. Et ceux à qui j'a
Page 61 and 62:
ï fit ment indifférent l'homme di
Page 63 and 64:
— 59 — crates dont ÜÚ meuché
Page 65 and 66:
— 61 — niment. Il dit l'ennemi
Page 67 and 68:
30 octobre 191 7. Le Ministre des A
Page 69 and 70:
VIII CHEZ KÉRENSKY 26 octobre 1917
Page 71 and 72:
* — 67 — qui s'étaienL vu oppr
Page 73 and 74:
68 avec une aisance qui me permet,
Page 75 and 76:
— 71 — part, réunis à Pétrog
Page 77 and 78:
m- ïg — Mais pourquoi,? me deman
Page 79 and 80:
— 75 — — On vous répondra l
Page 81:
DEUXIÈME PARTIE COUP D'ÉTAT BOLCH
Page 84 and 85:
— 80 — On savait seulement que
Page 86 and 87:
— 82 — rudoyaient, ou dans les
Page 88 and 89:
—• 84 — Où sont les forces d
Page 90 and 91:
VIII LE COUP DE FORCE Novembre 1917
Page 92 and 93:
— 88 — défendit dans une lettr
Page 94 and 95:
— 90 — le blond Lénine. Depuis
Page 96 and 97:
— 92 — mée du Nord, mais le g
Page 98 and 99:
— 94 — Cela se passait le 26 oc
Page 100 and 101:
UN TAVARISCH ESTHETE Novembre 1917.
Page 102 and 103:
— 98 — affirme-t-il, quand on n
Page 104 and 105:
— 100 — choiogie russe : la ten
Page 106 and 107:
— 102 — détresse à la pensée
Page 108 and 109:
VIII UNE NUIT DE GARDE Quoi qu'en d
Page 110 and 111:
— 106 — répondre à ces enfant
Page 112 and 113:
— 108 — son élan. On s'expliqu
Page 114 and 115:
—""110 — gens admirables. Ils v
Page 116 and 117:
— 112 Sur le perron, des mitraill
Page 118 and 119:
vue périmé de l'impérialisme, ma
Page 120 and 121:
— Non, démocratiquement, sans an
Page 122 and 123:
— Nous aussi, nous avons su souff
Page 124 and 125:
— iâo — testablement de sentim
Page 126 and 127:
— 122 — apparaître une unité
Page 128 and 129:
_ J24 — nitivement compromises, l
Page 130 and 131:
— 126 — d'école, a conservé l
Page 132 and 133:
Quelques jours uprès. Je ne suis p
Page 134 and 135:
— 130 — graphier la veille ; je
Page 136 and 137:
laires ! Oh ! ce n'était pas ça q
Page 139 and 140:
I LE CHARME DE LA NEIGE ET DE LA VI
Page 141 and 142:
-«M ~ allons vers ie pont delà Tr
Page 143 and 144:
ement le nom d'Ercole. Je pus lui a
Page 145 and 146:
— 141 — sa vengeance. Une déno
Page 147 and 148:
— 143 — — J'aurais pu en ache
Page 149 and 150:
— 143 — — Les estomacs délic
Page 151 and 152:
— 147 — sur une épaisseur de p
Page 153 and 154:
— 149 — et d'archéologie entre
Page 155 and 156:
— 151 — péfaction du vieux bar
Page 157 and 158:
— 153 — — Soit, mais... — A
Page 159 and 160:
III PSYCHOLOGIE POPULAIRE Il me par
Page 161 and 162:
est profondément différent des pe
Page 163 and 164:
— 159 — anecdote : le désordre
Page 165 and 166:
— 161 — Ceux qui vivent dans l'
Page 167 and 168:
— 163 — de loin. Les gens du mo
Page 169 and 170:
— 165 — Pierre le Grand et Ivan
Page 171 and 172:
— 167 — ustensiles que par le s
Page 173 and 174:
Le Russe aime a boire. Ce n'est pas
Page 175 and 176:
— 171 — sentiments indispensabl
Page 177 and 178:
— 173 — Révolution politique?
Page 179 and 180:
— 175 — répéter parce qu'elle
Page 181:
Q U A T R I È M E P A R T I E LA D
Page 184 and 185:
— 180 — Le sentiment est donc,
Page 186 and 187:
— 182 — des ordres des maîtres
Page 188 and 189:
VIII LA DÉCLARATION DE PAIX Novemb
Page 190 and 191:
— 186 — un vote libre, après l
Page 192 and 193:
— 188 — travailleurs de ces pay
Page 194 and 195:
— 190 — Premier décret : « Se
Page 196 and 197:
— 192 — appris son intention de
Page 198 and 199:
— 194 — rurales. C'était aussi
Page 200 and 201:
ciser, bien entendu, où finit la g
Page 202 and 203:
Janvier 1918. Dans sa première et
Page 204 and 205:
LA RUSSIE MULTIPLE ET DIVISIBLE Nov
Page 206 and 207:
— 202 — « devant lequel l'Occi
Page 208 and 209:
— 204 — ukrainienne est une inv
Page 210 and 211:
206 Tzarisme, ils avaient leur orga
Page 212 and 213: VIII LE CONTROLE OUVRIER Novembre 1
Page 214 and 215: — 210 — les ouvriers avec bienv
Page 216 and 217: — 212 — l'État fournira les mo
Page 218 and 219: VIII LA DOULOUREUSE NAISSANCE DE LA
Page 220 and 221: — 216 — tanément dans cinq cir
Page 222 and 223: comprennent rien. 11 faudrait, pour
Page 224 and 225: Constituante, les députés sont é
Page 226 and 227: — 222 — sant. Les curieux étai
Page 228 and 229: VIII DÉCRETS SUR DÉCRETS Décembr
Page 230 and 231: — 226 — son infidélité, de pr
Page 232 and 233: — 228 — miques de la Républiqu
Page 234 and 235: — 230 — vraie guerre civile du
Page 236 and 237: — 232 — plus comme vous le réc
Page 238 and 239: — 234 — cours de notre histoire
Page 240 and 241: Smolny et procédèrent au pillage
Page 242 and 243: — 238 — cave, ils tirent des co
Page 244 and 245: LES AMBASSADEURS A SMOLNY 14 janvie
Page 246 and 247: — 242 — Le lundi, à midi, les
Page 248 and 249: — 244 — L'Ambassadeur d'Amériq
Page 250 and 251: l'avons connu en Belgique, c'est un
Page 252 and 253: " 1 ' — 248 — — Pardon, fait
Page 254 and 255: LA CONSTITUANTE ÉTOUFFÉE DANS SON
Page 256 and 257: — 252 — L'Ambassadeur des État
Page 258 and 259: — 234 — vue moral et politique,
Page 260 and 261: Tserelelli, en montant à la tribun
Page 264 and 265: XIII LES SOIRÉES DE PÉTROGRAD Mi-
Page 266 and 267: — 262 — — Des bonbons, Madame
Page 268 and 269: — 264 — — Mais enfin vous man
Page 270 and 271: — 266 — habiles y faisaient gri
Page 272 and 273: la Banque d'Étal; 3° L'actif et l
Page 274 and 275: — 270 — pour échapper à l'app
Page 276 and 277: — 272 — Quelle que soit la situ
Page 278 and 279: une joie que de la voir acceptée,
Page 280 and 281: — 276 — d'autre part, songer à
Page 282 and 283: — 278 — dance qui pousse un peu
Page 284 and 285: a bondi d'autant plus impétueuseme
Page 286 and 287: — 282 — menacés ; l'armée rus
Page 288 and 289: — 284 — Bien différents de ceu
Page 290 and 291: — 286 — plus dans les mots que
Page 292 and 293: 288 Comment sommes-nous venus écho
Page 294 and 295: — 290 — aurait compris que les
Page 296 and 297: — 292 — n'en est pas dix qui do
Page 298 and 299: — 294 — sommes plus en Russie.
Page 300 and 301: — 296 - de toutes sortes auxquels
Page 302 and 303: 298 fermeté, qu'il fallait déguer
Page 304 and 305: — 300 — fort des wagons. On s'i
Page 306 and 307: — 302 le jour de Pâques, en l'ho
Page 308 and 309: par nous de passer chez les Blancs
Page 310 and 311: — 306 — théâtre récent? Mais
Page 312 and 313:
— 308 — QUATRIÈME PARTIE. —
Page 315 and 316:
LIBRAIRIE NATIONALE D'ART ET D'HIST
show all

Untitled - Archives et musée de la littérature

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?