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L'infection au virus du papillome humain (VPH) - Institut national de ...

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L’infection <strong>au</strong> <strong>virus</strong> <strong>du</strong> <strong>papillome</strong> <strong>humain</strong> (<strong>VPH</strong>)<br />

Selon une étu<strong>de</strong> utilisant le test Hybri<strong>de</strong> Capture, la prévalence <strong>du</strong> <strong>VPH</strong> était <strong>de</strong> 87 % chez les<br />

personnes infectées par le VIH et <strong>de</strong> 37 % chez les personnes non infectées par le VIH. Le <strong>VPH</strong> 16<br />

était détecté chez 35 % <strong>de</strong>s personnes infectées par le VIH et 9 % <strong>de</strong>s personnes non infectées par le<br />

VIH (Palefsky 1998).<br />

Chez les femmes, 76 % <strong>de</strong>s femmes infectées par le VIH et 42 % <strong>de</strong>s femmes non infectées par le VIH<br />

avaient une infection anale <strong>au</strong> <strong>VPH</strong>, dont respectivement 28 % et 8 % avaient <strong>de</strong>s infections multiples<br />

(Palefsky 2001).<br />

L’inci<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> cancer anal est <strong>de</strong> 9/100 000 chez les femmes, <strong>de</strong> 7/100 000 chez les hommes et <strong>de</strong><br />

35/100 000 chez les HARSAH qui ont <strong>de</strong>s contacts sexuels an<strong>au</strong>x réceptifs (Palefsky 1996).<br />

1.1.8 Épidémiologie <strong>de</strong> l’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> et <strong>de</strong>s lésions cervicales chez les personnes<br />

infectées par le VIH<br />

La prévalence <strong>de</strong>s infections <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> est plus élevée chez les personnes infectées par le VIH, variant<br />

entre 40 % et 93 % (Table<strong>au</strong> 5, Annexe 1). Selon l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Hankins (1999), la prévalence <strong>de</strong><br />

l’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> était <strong>de</strong> 67 % chez les femmes vivant avec le VIH. Le dosage quantitatif <strong>de</strong>s <strong>VPH</strong><br />

an<strong>au</strong>x a démontré <strong>de</strong>s charges virales plus élevées chez les hommes infectées par le VIH (rapport <strong>de</strong><br />

2,4 pour les types <strong>de</strong> <strong>VPH</strong> à faible risque et <strong>de</strong> 4,0 pour les types <strong>de</strong> <strong>VPH</strong> à risque élevé, par rapport<br />

<strong>au</strong>x hommes non infectés par le VIH) (Palefsky 1998). Selon Chritchlow (1998) l’inci<strong>de</strong>nce<br />

cumulative <strong>de</strong> l’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> était <strong>de</strong> 40 % à 1 an et 54 % à 2 ans pour les personnes non infectées<br />

par le VIH et <strong>de</strong> 45 % et 78 % pour les personnes infectées par le VIH.<br />

Dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Lillo (2001), 24,5 % <strong>de</strong>s femmes infectées par le VIH avaient une détection positive<br />

<strong>du</strong> <strong>VPH</strong> 16, 1,8 % pour le <strong>VPH</strong> 18, 33 % pour le <strong>VPH</strong> 31, 33, 35 ou 45. De plus, 24,6 % avaient <strong>de</strong>s<br />

types multiples et 16 % <strong>de</strong>s types non définis (Lillo 2001). La charge virale était plus élevée que chez<br />

les personnes non infectées par le VIH (Chritchlow 1998). Selon Rezza (1997) les types les plus<br />

fréquents étaient le <strong>VPH</strong> 18 (27,6 %), 16 (26,3 %) et 31 (9,2 %), sans différences dans la proportion<br />

<strong>de</strong>s types oncogènes chez les personnes infectées ou non par le VIH. La prévalence <strong>de</strong>s lésions<br />

cervicales chez les femmes infectées par le VIH est <strong>de</strong> 9,9 % à 35,6 % (Ellerbrock 2000, Hankins<br />

1999, Petry 1999, Rezza 1997), avec 6,2 % à 12,3 % lésions <strong>de</strong> h<strong>au</strong>t gra<strong>de</strong> (Lillo 2001, Petry 1999,<br />

Rezza 1997).<br />

Selon l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Petry (1999) l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s lésions cervicales sévères était <strong>de</strong> 4 659/100 000/an, soit<br />

4,7/100 personnes-année. Dans l’étu<strong>de</strong> prospective <strong>de</strong> Ellerbrock (2000), l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s lésions intraépithéliales<br />

malpighiennes était <strong>de</strong> 8,3 cas/100/an chez les femmes infectées par le VIH et <strong>de</strong> 1,8<br />

cas/100 personnes-année chez les femmes non infectées par le VIH.<br />

Les condylomes et les néoplasies intra-épithélials <strong>de</strong> la région vulvo-vaginale et périanale sont plus<br />

fréquents chez les femmes infectées par le VIH, soit <strong>de</strong> 9 % versus 1 % chez les femmes non infectées<br />

par le VIH (Conley 2002). Le risque relatif (hasard ratio) <strong>de</strong>s lésions vulvo-vaginales et périanales est<br />

<strong>de</strong> 17,0 en présence d’infection VIH (Conley 2002). Le t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> récurrences <strong>de</strong>s verrues génitales<br />

externes est lui <strong>au</strong>ssi plus élevé chez les personnes infectées par le VIH, <strong>de</strong> 66,4 % versus 26,8 % chez<br />

les personnes non infectées par le VIH, dans les conditions d’un traitement i<strong>de</strong>ntique (<strong>de</strong> Panfilis<br />

2002).<br />

14 <strong>Institut</strong> <strong>national</strong> <strong>de</strong> santé publique <strong>du</strong> Québec

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