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L'infection au virus du papillome humain (VPH) - Institut national de ...

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L’infection <strong>au</strong> <strong>virus</strong> <strong>du</strong> <strong>papillome</strong> <strong>humain</strong> (<strong>VPH</strong>)<br />

Le test Hybrid Capture II (HC-II) détecte plus <strong>de</strong> génotypes <strong>VPH</strong> (16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52,<br />

56, 58, 59 et 68) et sa sensibilité est semblable <strong>au</strong> PCR. Le format <strong>du</strong> test permet l’<strong>au</strong>tomatisation et<br />

l’utilisation sur une gran<strong>de</strong> échelle. Le test HC II est un test performant qui nécessiterait une expertise<br />

moindre que la cytologie (Terry 2001). À l’heure actuelle le test HC-II est le seul test <strong>VPH</strong> disponible<br />

dans le commerce (Cuzick 1999a) et la métho<strong>de</strong> permet un enseignement et contrôle <strong>de</strong> qualité faciles<br />

(Coutlée, communication personnelle).<br />

Le PCR (réaction <strong>de</strong> polymérisation en chaîne) permet la réplication (amplification) <strong>de</strong> l’ADN par une<br />

technique répétitive <strong>de</strong> dénaturation, hybridation avec <strong>de</strong>s amorces complémentaires et synthèse<br />

d’ADN. La métho<strong>de</strong> nécessite <strong>de</strong>s quantités minimales d’ADN et la sensibilité et spécificité sont<br />

élevées. Les PCR <strong>de</strong> détection <strong>de</strong> l’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> utilisent <strong>de</strong>s amorces (primers) <strong>de</strong> consensus qui<br />

sont capables d’amplifier un grand nombre <strong>de</strong> génotypes <strong>de</strong> <strong>VPH</strong>. Les PCR <strong>de</strong> consensus les plus<br />

utilisés sont le protocole MY09/MY11, GP5+/GP6+, SPF et PGMY. Le PCR MY09/MY11 est moins<br />

sensible pour le <strong>VPH</strong> 35 et il y a <strong>de</strong>s variations entre les lots. La nouvelle variante <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>,<br />

PGMY09/11, a une meilleure sensibilité, particulièrement pour les <strong>VPH</strong> 35, 52 et 56 (Coutlée 2002).<br />

Le GP5+/GP6+ détecte mieux les <strong>VPH</strong> 43, 35 et 44 (B<strong>au</strong>er 1992) mais il est moins sensible pour les<br />

<strong>VPH</strong> 53 et 61 ainsi que pour les infections multiples. Le PCR PGMY ainsi que le SPF ont une<br />

meilleure repro<strong>du</strong>ctibilité grâce à l’absence <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s amorces dégénérées (van Doorn 2002)<br />

et sont intégrés dans un format non-isotopique <strong>de</strong> typage (line dot et line probe) selon un protocole<br />

standardisé et utilisent <strong>de</strong>s réactifs standardisés. La repro<strong>du</strong>ctibilité intra-laboratoire, inter-laboratoire<br />

et la précision <strong>de</strong> ces tests sont excellentes pour la détection et le typage <strong>de</strong>s <strong>VPH</strong> (Coutlée,<br />

communication personnelle). Toutefois, avec une sensibilité analytique plus élevée que le test HC II,<br />

les PCR PGMY et SPF ont possiblement une spécificité moindre (Coutlée, communication<br />

personnelle).<br />

La détection <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its d’amplification peut être <strong>au</strong>tomatisée, permettant l’analyse rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

nombreux échantillons (Cuzick 1999a). Le problème majeur <strong>du</strong> PCR serait son risque élevé <strong>de</strong><br />

contamination, pouvant occasionner <strong>de</strong>s résultats f<strong>au</strong>ssement positifs, (Villa 2000, Cuzick 1999a) et la<br />

nécessité <strong>de</strong> laboratoires spécialisés (Cuzick 1999).<br />

Une nouvelle métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> détection et génotypage <strong>de</strong>s <strong>VPH</strong> est le DNA Chip. Cette métho<strong>de</strong>, encore<br />

sous évaluation, utilise le pro<strong>du</strong>it d’amplification <strong>du</strong> PCR et peut i<strong>de</strong>ntifier 22 génotypes <strong>du</strong> <strong>VPH</strong> (Im<br />

2001). La sensibilité et spécificité <strong>du</strong> DNA Chip, comparé <strong>au</strong> test HC-II, sont <strong>de</strong> 100 % et 98 %, avec<br />

une correspondance <strong>de</strong> 98,6 % (Im 2001). D’<strong>au</strong>tres possibilités futures sont la quantification <strong>de</strong>s <strong>VPH</strong><br />

oncogènes par PCR en temps réel, la détection <strong>de</strong> <strong>VPH</strong> intégrés et le nive<strong>au</strong> d’activité<br />

transcriptionnelle (ARNm) <strong>de</strong>s <strong>VPH</strong> oncogènes, mesuré par RT-PCR (Coutlée, communication<br />

personnelle).<br />

La détection <strong>de</strong>s <strong>VPH</strong> est fortement affectée par la qualité <strong>de</strong> l’échantillon en termes <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />

cellules. Seuls les PCR incluent un contrôle <strong>du</strong> contenu en cellules <strong>de</strong> l’échantillon (Coutlée,<br />

communication personnelle).<br />

<strong>Institut</strong> <strong>national</strong> <strong>de</strong> santé publique <strong>du</strong> Québec 33

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