L'infection au virus du papillome humain (VPH) - Institut national de ...
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L’infection <strong>au</strong> <strong>virus</strong> <strong>du</strong> <strong>papillome</strong> <strong>humain</strong> (<strong>VPH</strong>)<br />
• Le DNA chip pourrait éventuellement s’avérer une technique intéressante <strong>de</strong> détection <strong>du</strong> <strong>VPH</strong><br />
dans le futur.<br />
• La sérologie est peu utile pour la détection <strong>de</strong> l’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong>.<br />
1.11.4 Traitement<br />
• Il y a <strong>de</strong> nombreux moyens <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s verrues génitales, mais <strong>au</strong>cun n’est idéal.<br />
• L’imiquimod ne semble pas plus efficace que les <strong>au</strong>tres traitements disponibles.<br />
• Dans certaines conditions l’absence <strong>du</strong> traitement est une option acceptable.<br />
• Les t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> succès <strong>de</strong>s traitements pour les verrues génitales varient entre 40 et 90 %, avec <strong>de</strong>s<br />
t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> récurrences <strong>de</strong> 10 à 40 %.<br />
• Le choix <strong>du</strong> traitement <strong>de</strong>vrait se faire en fonction <strong>de</strong>s préférences <strong>du</strong> patient et <strong>de</strong>s possibilités<br />
existantes.<br />
• L’effet <strong>du</strong> traitement <strong>de</strong>s condylomes sur la transmission <strong>de</strong> l’infection est peu connu.<br />
• La con<strong>du</strong>ite en cas <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong> lésions cervicales inclut le suivi et le traitement immédiat.<br />
Les femmes avec <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong> bas gra<strong>de</strong> ont peu <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> cancer invasif et peuvent être<br />
suivies sans traitement immédiat.<br />
• Au Canada, les HSIL sont référés pour colposcopie immédiate et les LSIL et ASCUS sont suivis<br />
par <strong>de</strong>s cytologies répétées <strong>au</strong>x 4 à 6 mois. En cas d’un <strong>de</strong>uxième frottis ASCUS ou LSIL, la<br />
colposcopie est recommandée.<br />
• Le traitement <strong>de</strong>s lésions cervicales est efficace et les diverses options thérapeutiques sont <strong>de</strong><br />
valeur semblable. La métho<strong>de</strong> préférée est le LEEP, pour son efficacité et la possibilité d’analyse<br />
histologique <strong>du</strong> spécimen.<br />
1.11.5 Impacts psychologiques<br />
• L’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> est une source <strong>de</strong> sentiments négatifs qui semblent <strong>de</strong> longue <strong>du</strong>rée.<br />
• Les patients avec une infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> considèrent les services médic<strong>au</strong>x souvent inadéquats,<br />
particulièrement en ce qui concerne le soutien psychologique.<br />
• Les patients avec un diagnostic d’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> expriment un besoin accru d’information et<br />
<strong>de</strong> communication efficace.<br />
• Le dépistage même est une possible source <strong>de</strong> gêne et les procé<strong>du</strong>res <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> traitement sont<br />
génératrices d’anxiété considérable, particulièrement chez les adolescentes.<br />
• L’effet <strong>de</strong> la détection <strong>de</strong> l’infection <strong>au</strong> <strong>VPH</strong> sur l’acceptabilité et la participation <strong>au</strong>x<br />
programmes <strong>de</strong> dépistage <strong>du</strong> cancer <strong>du</strong> col est peu connu.<br />
• La ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> colposcopies <strong>au</strong> minimum possible <strong>au</strong>rait un impact positif sur<br />
l’acceptabilité <strong>du</strong> dépistage <strong>du</strong> cancer <strong>du</strong> col.<br />
80 <strong>Institut</strong> <strong>national</strong> <strong>de</strong> santé publique <strong>du</strong> Québec