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VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

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tel-00430795, version 1 - 9 Nov 2009<br />

1.1. INFORMATION ET MÉMOIRE <strong>QUANTIQUE</strong> 21<br />

à générer sur chaque tronçon une paire intriquée dont on achemine chaque élément à une<br />

extrêmité. On obtient un photon à chaque extrémité de la ligne et deux photons au noeud<br />

central. L’idée est de faire une mesure de Bell au centre pour intriquer les deux photons<br />

aux extrémités. Le degré d’intrication obtenu dépend de la longueur des tronçons et de la<br />

précision des opérations locales. Il faut également communiquer le résultats des mesures de<br />

Bell par voie classique.<br />

Notons qu’aucun des deux processus ne permet de résoudre à lui seul le problème des pertes<br />

en ligne. D’une part on ne peut pas appliquer la purification à des paires de photons propagés<br />

sur de longues distances car leur degré d’intrication diminue exponentiellement avec la distance<br />

et doit en même temps rester supérieur à dmin. D’autre part si on cherche à découper<br />

la ligne de transmission en de nombreux tronçons pour effectuer l’échange d’intrication, c’est<br />

la transmission sur les tronçons et la précision des opérations locales qui limiteront in fine le<br />

degré d’intrication. Néanmoins, il est possible en combinant les deux procédés de générer des<br />

paires intriquées éloignées et de haut degré d’intrication.<br />

Un exemple de répéteur quantique On considère une ligne de transmission de longueur<br />

totale D, que l’on divise en tronçons de longueur L0. L0 est choisie très petite devant<br />

la longueur caractéristique des pertes en ligne, qui est de l’ordre de la dizaine de kilomètres.<br />

On note d0 le degré d’intrication des paires de photons que l’on y génère. On introduit aussi<br />

N, un nombre défini à partir du processus d’échange d’intrication : c’est le nombre de paires<br />

connectées pour lequel le degré d’intrication de la paire survivante est égale à dmin. On suppose<br />

qu’il existe un entier p tel que D = N p L0 et on définit enfin M, le nombre de paires<br />

intriquées de degré dmin nécessaires dans le protocole de purification pour générer une paire<br />

intriquée de degré d0.<br />

Le protocole se fait en p étapes constituées d’abord d’une phase d’échange d’intrication (où<br />

le degré d’intrication passe de d0 à dmin) et d’une phase de purification d’intrication (où le<br />

degré d’intrication passe de dmin à d0).<br />

Etape 1<br />

La ligne de transmission de longueur D divisée en tronçons de longueur L0 fait apparaître<br />

les noeuds<br />

= B}<br />

{A, CL0 , C2L0 ....CN p L0<br />

On génère sur chaque tronçon une paire de degré d0 et on connecte toutes ces paires sauf aux<br />

noeuds<br />

= B}<br />

{A, CNL0 , C2NL0 ....CN p L0<br />

On obtient des paires de degré dmin sur des longueurs NL0. On effectue alors la purification<br />

de ces paires, et pour cela on génère M fois des paires similaires. On obtient ensuite des paires<br />

de degré d0 sur des longueurs NL0, que l’on peut appeler paires de niveau 1, leur nombre<br />

s’élève à N) p−1 .<br />

Etape 2<br />

On connecte toutes les paires de niveau 1 sauf aux noeuds<br />

{A, CN 2L0 , C2N 2L0 ...CN p = B}<br />

On obtient des paires de fidélité dmin sur des longueurs N 2 L0. A nouveau, on purifie ces<br />

paires, et pour cela on effectue M fois la génération des paires de niveau 1. On obtient alors<br />

des paires de degré d0 sur des longueurs N 2 L0, que l’on appelle paires de niveau 2, leur

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