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VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

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tel-00430795, version 1 - 9 Nov 2009<br />

3.1. PIÈGE DE PAUL LINÉAIRE 61<br />

Fig. 3.1 – Cliché du piège de Düsseldorf à barreaux zonés, on distingue sur chaque cylindre<br />

en cuivre 3 zones correspondant au piègeage transverse pour la zone centrale et le piégeage<br />

longitudinal pour les extrémités. Cliché extrait de la thèse de U. Fröhlich avec l’aimable<br />

autorisation du Prof. Stephan Schiller<br />

2.4 page 42), est plus élevé et d’autre part que l’on dispose de huit électrodes potentiellement<br />

indépendantes qui peuvent aussi remplir le rôle d’électrodes de compensation.<br />

Dans le cas de la chimie des molécules froides une technique de refroidissement permet de ne<br />

pas avoir à refroidir par interaction laser toutes les espèces présentes : dans le refroidissement<br />

dit ”sympathique” une seule espèce interagit avec la lumière et grâce à l’interaction coulombienne<br />

c’est l’ensemble des ions présents qui perd de l’énergie [102] [103]. Le seul critère pour<br />

son application porte sur la stabilité des diverses espèces dans le piège de Paul linéaire : la<br />

gamme des facteurs q doit être à peu près contenue dans la zone de stabilité. Comme q ∝ e<br />

m ,<br />

une espèce peut être refroidie sympathiquement par une autre pour peu que leurs rapports<br />

charge sur masse ne soient pas trop différents. Cette méthode de refroidissement a l’avantage<br />

de ne pas dépendre de la structure des niveaux, des moments électriques et magnétiques de<br />

l’espèce. Le refroidissement de particules très légères comme les positons [104] ou de grandes<br />

molécules organiques [105], pour lesquelles il n’existe pas de techniques de refroidissement<br />

par interaction directe a pu être démontré. Ces deux exemples donnent par ailleurs la gamme<br />

de masse (de 1 à 12400 u.a.) des espèces qui ont été refroidies sympathiquement [106]. Cette<br />

technique est suffisament efficace pour atteindre le régime cristallin [107] et permet de produire<br />

des cristaux à plusieurs espèces. On observe alors une structure en cylindres autour<br />

de l’axe, chaque cylindre correspondant à une espèce dont la position dépend du paramètre<br />

e2 m . Ce paramètre pondère la raideur du potentiel transverse de sorte que plus ce paramètre<br />

est fort (en pratique plus la masse est faible) et plus l’espèce est proche du centre [108]. La<br />

fluorescence de l’espèce refroidie permet de prendre des clichés de l’echantillon. En comparant<br />

ces images à celles générées à partir de simulations numériques, il est possible d’extraire la<br />

composition du milieu et sa température [101].<br />

Concernant l’augmentation de la densité du régime cristallin, on sait d’après l’équation 2.8,<br />

qu’elle est bornée supérieurement par nmax. On aura donc intérêt à rendre ce paramètre aussi<br />

grand que possible. Rappelons que<br />

nmax ∝ q 2 ω 2 RF

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