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VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

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tel-00430795, version 1 - 9 Nov 2009<br />

38 CHAPITRE 2. PIÉGER ET REFROIDIR <strong>DES</strong> <strong>IONS</strong><br />

x<br />

y<br />

O<br />

VRF<br />

VDC<br />

Fig. 2.2 – Alimentaion des électrodes cylindriques<br />

Fig. 2.3 – Potentiel électrique généré<br />

La figure 2.1 schématise un piège de Paul linéaire. Il est composé de six électrodes reliées<br />

électriquement deux à deux pour former trois paires. Deux paires d’électrodes cylindriques<br />

assurent le confinement du mouvement transverse (plan x, y) et une paire d’électrodes ici<br />

en anneaux assurent le confinement du mouvement longitudinal (axe z, on la désignera<br />

paire d’électrodes endcaps ou simplement endcaps). Les barres cylindriques sont disposées<br />

parallèlement et appariées en diagonale, on les désignera par la paire d’électrodes RF et<br />

la paire d’électrodes DC. Si on alimente ce dispositif par des tensions continues, le potentiel<br />

électrique généré au centre ne permet pas de confiner une particule chargée : d’après<br />

l’équation de Maxwell-Gauss (ici −→ ∇. −→ E = 0) , les lignes de champ électrique qui entrent dans<br />

la région centrale doivent nécessairement en ressortir, définissant autant de trajectoires de<br />

particules qui traversent le dispositif.<br />

Les figures 2.2 et 2.3 montrent un exemple de cette situation : le potentiel électrique est<br />

représenté pour le plan transverse et l’on voit clairement une structure en selle de cheval<br />

piégeante dans une direction et antipiégeante dans l’autre. L’idée du piège de Paul tient à<br />

l’utilisation de tensions oscillantes et consiste schématiquement à faire tourner ce potentiel<br />

en selle suffisamment rapidement pour être toujours en avance sur le mouvement de l’ion.<br />

Dans la pratique pour borner le mouvement d’un cation dans les trois directions de l’espace,<br />

on peut :<br />

– alimenter les endcaps par une tension positive que l’on note Vec et confiner ainsi le<br />

mouvement longitudinal ;<br />

– alimenter une première paire d’électrodes cylindriques par une tension sinusoïdale dont<br />

on note VRF et ωRF l’amplitude et la fréquence—on désignera par la suite ce couple<br />

comme les électrodes RF—<br />

– piloter le dernier couple par une tension continue notée VDC faible devant l’amplitude<br />

de la tension sinusoïdale—on désignera par la suite ce couple comme les électrodes<br />

DC—<br />

Le paragraphe suivant donne le détail des conditions de stabilité sur ces tensions, mais on<br />

peut déjà approcher les conditions sur la tension sinuoïdale par un raisonnement qualitatif.<br />

Il s’agit de comparer le temps t1 mis par un ion de masse m pour sortir du piège de rayon<br />

typique R, au temps caractéristique t2 = (ωRF ) −1 de variation de la tension sinusoïdale. La

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