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VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

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tel-00430795, version 1 - 9 Nov 2009<br />

2.1. PRINCIPE DU PIÈGE DE PAUL LINÉAIRE 39<br />

x<br />

y<br />

O<br />

V − V<br />

RF DC<br />

2<br />

Fig. 2.4 – Alimentaion équivalente<br />

V − V<br />

DC<br />

2<br />

RF<br />

y<br />

x<br />

Fig. 2.5 – Lignes de champ générées<br />

trajectoire sera bornée si t1 > t2. Ceci s’écrit encore R < 1 avec v la vitesse de l’ion. On<br />

vωRF<br />

peut estimer v en supposant que l’énergie cinétique de l’ion (de charge +Ze) est reliée à la<br />

profondeur du potentiel par ZeVRF = 1<br />

2mv2 . La condition de confinement s’écrit alors<br />

ZeVRF<br />

mR 2 ω 2 RF<br />

< 1 (2.1)<br />

Elle fait intervenir la géométrie du piège, les caractéristiques de la tension sinusoïdale et celles<br />

de l’ion, à savoir sa charge et sa masse. Ce dernier paramètre donne la sélectivité en masse<br />

de l’appareil et c’est ce qui est mis à profit dans les spectromètres de masse quadrupolaire.<br />

2.1.2 Confinement d’un ion<br />

Stabilité de la trajectoire On suivra dans cette partie l’approche de l’ouvrage [79].<br />

On limite d’abord l’étude au mouvement transverse, et on cherche dans un premier temps<br />

l’expression du champ électrique généré par les électrodes dans un plan radial. On peut<br />

considérer que les tensions appliquées sont équivalentes pour le mouvement de l’ion à celle de<br />

la figure 2.4. Compte tenu alors des symétries dans le plan, le potentiel sera proche au centre<br />

du piège de l’expression quadratique<br />

Ψ(x, y) = VRF cos(ωRF t) − VDC<br />

2R 2 (x 2 − y 2 ) (2.2)<br />

pour laquelle l’équation de Poisson ∆Ψ = 0 est bien vérifiée. R représente la distance entre<br />

le centre O du piège et le point le plus proche des électrodes. Les équipotentielles sont des<br />

hyperboles de la forme {x 2 − y 2 = cste} dont le centre coïncide avec le centre géométrique<br />

de la structure. Cette approximation sera d’autant meilleure que les équipotentielles V =<br />

±(VRF cos(ωRF t) − VDC) passant par les surfaces d’électrodes ont la même courbure que<br />

celle des cylindres. Cette condition qui traduit le raccord des équipotentielles à la forme des<br />

conducteurs est respectée si le rayon des électrodes vaut R, et c’est ce que l’on considère

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