16.08.2013 Views

VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

VERS UNE MEMOIRE QUANTIQUE AVEC DES IONS PIEGES

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

tel-00430795, version 1 - 9 Nov 2009<br />

1.2. <strong>DES</strong>CRIPTION LUMIÈRE-MATIÈRE 25<br />

Y<br />

X<br />

X<br />

Y<br />

Fig. 1.3 – Représentation d’un état<br />

cohérent<br />

Y<br />

X<br />

X<br />

Y<br />

Fig. 1.4 – Représentation d’un état comprimé<br />

régime des protocoles d’information quantique. On exploitera alors la statistique d’opérateurs<br />

définis sur l’ensemble des photons pour coder et transmettre de l’information. On peut donner<br />

des exemples pour la communication [44] [45], la cryptographie [46] [47] [48] la téléportation<br />

[49] [50] [51] [52] et le calcul quantique [53].<br />

D’une manière générale en physique quantique, on peut décrire les systèmes quantiques selon<br />

deux formalismes différents. Le régime de variable discrète est bien adapté lorsque l’on travaille<br />

avec des photons ou des atomes uniques, et le régime de variables continues plus adéquat<br />

pour décrire une impulsion lumineuse, un faisceau, ou un grand ensemble atomique. Dans le<br />

premier cas, la lumière est mesurée grâce à des récepteurs capables de détecter un photon<br />

et les phénomènes quantiques se manifestent dans les corrélations de mesure entre plusieurs<br />

détecteurs. Dans le second régime, les flux lumineux sont mesurés par des photodiodes et les<br />

phénomènes quantiques se situent dans les fluctuations du champ électromagnétiques.<br />

Dans le paragraphe suivant on précise comment l’on peut coder l’information en utilisant des<br />

impulsions lumineuses et des ensembles atomiques.<br />

1.2.1 Opérateurs adaptés aux variables continues<br />

Dans le régime de variables continues la description du système comme une impulsion<br />

lumineuse passe par la définition d’un couple d’opérateurs ˜ X, ˜ P , dont la valeur moyenne<br />

et la variance caractérisent entièrement l’état du système dans le régime où les fluctuations<br />

sont petites devant la valeur moyenne. Ils respectent une relation de commutation similaire<br />

à celle des opérateurs position et impulsion.<br />

[ ˜ X, ˜ P ] = 2i<br />

et vérifient donc une relation d’incertitude de type Heisenberg.<br />

∆ ˜ X × ∆ ˜ P ≥ 1<br />

On note ∆ ˜ <br />

<br />

X = ˜X 2 − <br />

X˜ 2.<br />

On représente l’état du système dans un repère X, ˜ P˜ par<br />

un vecteur et une surface (voir figures 1.31.4). Le vecteur pointe la valeur moyenne, entourée<br />

d’une surface qui représente la variance. La relation d’incertitude implique que cette surface

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!